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La fonte du glacier Perito Moreno

Glacier Perito MorenoEt bien non ce n’est pas moi qui l’ai fait, je ne suis pas allé en Argentine prendre en photo ce glacier célèbre. Ce n’est pas non plus une photo provenant de Wikipédia, qui est une source extraordinaire d’informations pour notre génération de geeks.

Tout simplement mon cousin Xavier qui a fait un grand tour en Argentine et a eu l’occasion de prendre ces superbes clichés.

La couleur bleue d’un glacier est particulièrement intéressante pour un peintre. Quand un objet est clair, la couleur de la lumière qui l’éclaire peut devenir dominante.

Les premiers cours de peinture consistent à mettre un drapé blanc sur un chevalet. Si l’étudiant sort son tube de blanc pour peindre toutes les nuances, il ne s’en sort pas. Il faut alors sortir du bleu, du jaune etc…

Bien entendu on a tendance à utiliser des couleurs pastel pour rester proche du blanc, pourtant en montant en saturation le sujet devient plus vivant. L’équilibrage devient de plus en plus difficile en renforçant ces contrastes.

Cette photo me fait penser à un tableau romantique de Caspar David Friedrich La mer de glace qui illustre bien le principe selon lequel un paysage blanc peut devenir très coloré sous l’œil de l’artiste.

J’espère que Colibri aura remarqué l’allusion à son soutien à mon blog, merci également à Bretagne Buissonnière qui a réalisé un nombre important de liens vers mon site. Afin de vous remercier, j’ai placé sur mon site Espace Graphique des liens de pied de page.

Rorschach avec une orchidée sur une feuille pliée

Rorschach sur le thème de l'orchidéeVous voyez une orchidée ?

Moi aussi !

Tout va bien pour le test n°1

Les orchidées aiment la symétrie bilatérale, je me suis dit que je pouvais sans doute faire une petite expérience en pliant une feuille maculée d’acrylique.

C’est franchement pas évident de représenter une forme avec ce type de technique, mais pourquoi ne pas essayer.

De toute façon cerner exactement les caractéristiques de la fleur n’est pas forcément la meilleur manière d’en rendre l’esprit. J’ai tout délavé dans l’eau, et voici le résultat.

On est loin du test de Rorchach, si quelqu’un voit une voiture, je me poserais des questions.

Cette expérience servira à illustrer la page sur la géométrie des fleurs.

Cognassier du Japon à l’acrylique, un contraste graphique

Coign dans la neigeLe  Cydonia speciosa ou Cognassier du Japon est une rosacée qui est aussi belle pour ses fruits que pour ses fleurs.

Il parait que la chair est comestible, je n’ai pas essayé. Il est sans doute comme les autres coings, plus utilisé pour faire des confitures que pour le goûter.

J’ai choisi cet arbuste pour le contraste graphique. Les entrelacs géométriques de la ramure s’opposent à la rondeur du fruit.

C’est un des derniers mets de choix pour les oiseaux, qui doivent affronter la neige et le branchage inextricable. A ce stade le coing ramolli par les intempéries a perdu ses couleurs si particulières.

Le contre-jour éblouissant de la neige rend les ombres dures et cassantes. J’ai appliqué le blanc du tube en bordure pour avoir un contraste maximum. L’acrylique est une peinture qui couvre bien, un rehaut appuyé suffit pour revenir au blanc immaculé.

Je n’ai pas utilisé de noir dans cette série (le tableau fait parti d’un triptyque), je me devais donc de prendre des blancs assez marqués pour rétablir l’équilibre.

Voici le même sujet avec un peu moins de neige et plus de feuilles. La constellation de points verts à valeur de signal : Ceci n’est pas une pomme ! Cognassier du Japon

Plantain d’eau sur fond de nénuphars

Plantain d'eauAprès les fleurs de Gui, voici une autre plante à 3 pétales. Le Plantain d’eau (Alisma plantago aquatica) est de la famille des Alismatacées. Cette plante aquatique dispose ici de 6 étamines, on peut bien voir le détail des ramifications de l’inflorescence sur cette photo.

De la même manière que le nénuphar (en fond) la prise de vue en macro des fleurs est rarement simple.

Les fleurs blanches rosées sont plus lumineuses que leur entourage, quand  la fleur est petite, la cellule choisit le fond comme référence (ici c’est sombre). Il est assez courant de devoir baisser d’un diaphragme pour capter les nuances à l’intérieur du blanc.

La mobilité de la fleur sur sa tige et sur son milieu aquatique nécessite également un calme parfait (vent nul, courant nul), la présence du soleil est un atout qui permet de monter dans les vitesses et de saisir le mouvement.

La photo a été prise avec un téléphone portable dans des conditions idéales.