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La rotation des fleurs de Phalaenopsis (résupination)

L’orchidée Phalaenopsis se dessine sur un plan de symétrie gauche-droite dite « bilatérale » comme de nombreuses Orchidacées.

Chez le fleuriste, la hampe est attachée à un tuteur et pointe vers le haut comme cet hybride qui m’a servi de cobaye.

Dans la nature, le Phalaenopsis s’accroche dans un arbre et en l’absence de tuteur la hampe florale se place à l’horizontale sous le poids des fleurs.

Conclusion : Quel que soit la direction de la hampe, les fleurs se tournent pour que le labelle soit dans le bon sens !

Le labelle est une piste d’atterrissage pour les insectes, il est donc impératif que le dispositif soit bien orienté.

La rotation qui s’effectue au niveau du pédicelle (liaison de la fleur à la hampe) se nomme « résupination ». Cette rotation est inscrite dans les gênes mais pas seulement, elle va aussi s’ajuster à la position acrobatique de l’orchidée.

Comme j’avais réalisé une orchidée en plastique, je me suis rendu compte que la moindre asymétrie faisait tourner la fleur sur son axe.

Le Phalaenopsis est-il vraiment symétrique ?

Pour en être sûr j’ai donc découpé en pièces une fleur :

Découpe d'une fleur
Découpe d’une fleur

Il est possible de séparer les sépales des pétales avec un scalpel, ce qui permet d’y voir un peu plus clair.

La symétrie en miroir des sépales semble très approximative.

Le labelle en revanche est bien plus lourd et robuste que je pensais, ce pétale transformé joue sans doute un plus grand rôle dans l’ajustement du positionnement que les autres pièces florales.

Pièces de l'orchidée Phalaenopsis
Pièces de l’orchidée Phalaenopsis

 

Dessin au crayon de Bruges, la petite Venise du Nord

Bruges est souvent nommée « La petite Venise du Nord », un titre un peu étrange car ces deux villes sont bien différentes.

Si il est vrai que dans les deux cas on y trouve une foule de touristes, des canaux, un histoire architecturale et picturale de première ordre, mais il y a quand même de grosses différences.

Tout d’abord le chocolat : A Bruges il est impossible de ne pas rencontrer un magasin de chocolats, il y en a quasiment dans chaque rue, surtout dans la vieille ville. A Venise on va trouver à la place des magasins d’objets en verre, des petits cygnes, vases etc… (je suis moins fan).

Si Bruges est bien moins ramifiée au niveau de ses canaux, c’est une vrai ville, contrairement à Venise qui est un décor de théâtre où on se demande toujours si il y a des maisons, des habitants derrière les façades et les boutiques.

Après avoir fait le détour des deux cotés, je ne suis donc pas convaincu par ce titre de « Petite Venise », Bruges à sa propre identité cela me semble une évidence.

Bruges croquis
Cliquez sur la photo pour agrandir

Profitant d’un axe avantageux, j’ai réalisé cette vue au crayon de bois avec cette étrange tour en fond, qui me semble avoir inspiré la littérature fantastique. On y accrocherait facilement un dragon ou je ne sais quelle autre bête cauchemardesque.

Tout cela cadre bien avec l’univers pictural de Jérôme Bosch dont la modernité reste encore une énigme pour moi.

Croquis de bananier

Ca y est !

J’ai démarré mon nouveau carnet de croquis avec le dessin d’un jeune bananier.

C’est un bananier que je viens de mettre dans un grand bac dans mon jardin afin de lui éviter de se balader trop loin.

Normalement les bananiers sont fragiles, il y a moins de chance de se retrouver envahi comme avec des bambous, mais soyons prudents !

Cette variété vient d’un village proche, je sais qu’elle est rustique. Normalement en hiver le stipe va se dégarnir et il faudra sans doute mettre un peu de paille et de protection au moins pour la première année.

Pour le croquis, j’ai pu le dessiner directement dans le jardin, ce qui est bien plus sympa que d’après photo. C’est sans doute moins précis, mais je trouve que le volume et les couleurs de la plante sont plus faciles à saisir.

 

 

Dessin de la serre de Kew Gardens

Voici un dessin d’une des serres de Kew Gardens, un grand jardin botanique à Londres. Le thème oriental est assez présent dans le décor monumental de ce jardin exceptionnel.

Il y a plusieurs serres et certaines sont si hautes que j’ai eu un léger vertige en regardant de haut les palmiers et autres arbres exotiques. D’une des baies on peut voir une pointe au fond de l’immense jardin, c’est une pagode à taille réelle.

Hauteurs des serres et pagode
Hauteurs des serres et pagode.

A l’intérieur on passe d’un climat à un autre ce qui nous rappelle que certaines plantes poussent dans des atmosphères que l’on aimerait pas avoir dans son salon. J’ai été obligé de ranger mon appareil numérique à plusieurs reprises en passant en dessous de Brumisateurs.

Bon, d’un autre coté c’est vrai que c’était agréable de rester en dessous histoire de se rafraîchir.

Intérieur des serres de Kew Gardens
Intérieur des serres de Kew Gardens

Même en étant habitué de la visites de serres, il y a des trucs qui sont indescriptibles comme l’arbre à tomates ou encore la couleur de la vigne de jade qui semble irréelle.

Le Stogylodon macrobotrys est une Fabacée de couleur vert (jade), il est impossible de passer à coté sans la voir…

Strongylodon macrobotrys
Strongylodon macrobotrys