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L’aigle américain


C’est à partir de la seconde planche de ma BD que le pygargue entre en scène.

L’aigle américain est sans doute un des oiseaux les plus représentés. Il figure déjà sur le billet d’un Dollar ce qui suffit déjà à lui assurer une certaine popularité.

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On le représente souvent en colère, je suis resté sur ce cliché car il faut bien qu’il y ait un peu de tension dans ma petite BD.

 

Pygargue
Pygargue

Après l’aquarelle j’ai repris les contours à la plume (logique pour un oiseau…).

Contrairement au feutre ou à l’ordinateur il est assez difficile de faire un trait constant. Néanmoins les dessins sont réalisées sur un format A3 qui est supérieur au format définitif d’un format BD.

Après avoir scanné mes planches je reviendrais de toute manière retoucher de petits détails à l’ordinateur, afin d’obtenir des marges propres et équilibrer certaines couleurs.

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Nous sommes les 13 février 2016, il semblait évident que je devais poursuivre cet article en précisant que le Pygargue (Genre Haliaeetus) n’est pas considéré comme un Aigle (Genre Aquila) pour les spécialistes. C’est corrigé, et cela fera donc une bêtise de moins sur Internet 🙂

Rien de tel que d’aller au Musée d’Histoire Naturelle de Lille pour pouvoir voir de près de nombreuses espèces d’oiseaux dans des vitrines. Que l’on aime ou pas la taxidermie, il y a ici une source d’informations inépuisable.

Billet

Je poursuis cette petite histoire avec une photo d’un Pygargue que j’ai retrouvé un plus tard. On voit bien que son bec est plus crochu que celui d’un aigle. Il est sans doute plus pratique pour pêcher du poisson.

Bec de pygargue

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Je profite également de ce billet pour remercier RODAMU qui m’a cité parmi les correcteurs de son album « L’apogée d’une cité ferroviaire« . Une autre BD qui se déroule à Hirson avec une enquête pleine d’humour.

BD Rodamu

Exercices de calligraphie chinoise lors de la convention manga de Creil

En suivant ma compagne Celadone dans sa tournée de dédicaces pour sa BD sur 14-18, j’ai eu l’occasion d’en savoir un peu plus sur la culture asiatique.

A la convention manga de Creil il y avait notamment un professeur de calligraphie qui proposait aux visiteurs du salon de faire des exercices.

Mme LO-CHU Fung Kuen nous a donné à chacun un pinceau spécial, du papier et de l’encre de Chine en nous expliquant quelques bases de la calligraphie chinoise.

En ce qui me concernait, je n’en avait jamais fait, mais j’ai l’avantage de faire souvent de l’aquarelle et avec un pinceau chinois, ça aide un peu.

En deux heures on essaye de tenir droit son pinceau et jouer sur l’appui et le relâché du pinceau tout en essayant de tracer les dessins réalisés au tableau. En gros il faut contrôler plusieurs mouvements en même temps tout en essayant de traduire cela sur dans un beau geste naturel.

On comprend vite que l’apprentissage va être long…

Néanmoins il faut avouer qu’il y a un certain plaisir à réaliser chaque dessin et au final on y passerait des heures en utilisant des ramettes entières.

Mon espoir secret était de pouvoir dessiner le nom de mon site « Espace graphique » en calligraphie, avec les conseils du professeur j’ai pu réaliser ce projet un peu fou.

Espace graphique
Espace graphique

Bien entendu pour ceux qui savent l’écrire cela doit être très brouillon, mais bon vu qu’ils sont passés par là il comprendront que je suis débutant.

A la maison j’ai toujours mes deux kits d’encre en baton, plusieurs pinceaux chinois, en cherchant bien je dois même avoir du papier de riz qu’un ami m’a rapporté du Vietnam. Je n’ai donc aucune excuse pour ne pas poursuivre mes exercices 🙂

Dessiner un bonsaï au pinceau bambou et à l’encre en bâton

On a parfois chez soi un coffret traditionnel pour dessiner des lavis avec de l’encre en bâton et un pinceau en bambou.

Cela peut être un objet de collection, mais on peut également s’en servir, j’ai tenté cette expérience…

Le sujet était tout trouvé car j’avais rentré mon bonsaï avec les premières gelées. Ces arbres en miniature apprécient plus que tout de rester en extérieur. La période la plus dure à gérer est celle de l’hiver où il faut les réinstaller en intérieur tout en leur apportant de l’humidité et de la lumière.

Je ne suis pas non plus un pro du bonsaï, mais je suis attaché à mon petit orme de Chine qui doit avoir plus de 20 ans.

Bon passons au dessin maintenant.

J’ai réalisé en premier un dessin au feutre pour voir quel angle ou cadrage choisir.

Bonsaï au feutre
Bonsaï au feutre

Ensuite j’ai le matériel officiel sur la table :

Matériel pour dessiner
Matériel pour dessiner

Le bonsaï a été ensuite été posé en hauteur pour avoir une vue de profil.

Il y a sur la table deux kits de peinture, j’ai utilisé le premier qui me semblait plus simple, mais voici le détail des deux coffrets :

Coffret lavis 1
Coffret lavis 1
Coffret lavis 2
Coffret lavis 2

En rompant le bâton d’encre on sait que l’on ne pourra plus revenir en arrière. Celui-ci doit être frotté sur la pierre avec une petite quantité d’eau pour libérer ses pigments noirs. C’est bien différent de l’encre de Chine que j’ai l’habitude d’utiliser, ici on démarre avec un noir très fluide.

Ces pigments ont l’avantage de ne pas rester prisonniers dans le pinceau bambou après le nettoyage et permettent une grande amplitude dans les nuances de gris.

Encre bâton
Encre bâton

Le pinceau qui semble très rustique, retient très bien l’eau. Sa pointe dure ne s’écrase pas comme un pinceau classique mais offre la précision d’une pointe de feutre. On sent bien que c’est l’outil idéal pour faire de la calligraphie.

Pinceau bambou
Pinceau bambou

J’ai démarré les volumes avec une encre assez délayée vu qu’il n’y a aucune possibilité de revenir en arrière. Avec plus d’expérience j’aurais sans doute pu réduire le nombre de touches.

Il faut prévoir une feuille de papier à coté pour tester des touches de couleur, car la pierre noire qui serre de palette ne permet pas de voir ce que l’on prépare.

Lavis
Lavis

J’ai contourné le problème en montant progressivement les parties sombres et en ajoutant à chaque fois un peu plus d’encre dans mon mélange.

Voilà, ça c’est fait…

 

Dessin d’un jardin japonais à l’encre de Chine

Il est toujours important de choisir la bonne technique pour traduire un sujet.

En utilisant de l’encre de Chine et un pinceau chinois pour peindre ce mini jardin japonais, il m’a semblé que je restais dans un univers assez cohérent.

La composition florale est dans un récipient à Bonzaï avec de nombreux végétaux qui soulignent la verticalité (amarante, bambou) ou l’horizontalité  (gerberas, roses, orpin, pin). Je ne sais pas si on peut parler d’Ikebana, mais la présence d’un petit lit de rivière et de pierres plates donne cette impression asiatique.

Avec l’encre de Chine il est possible de faire des nuances de gris ou de rester dans un noir pur, j’ai pris cette seconde solution.

La peinture a été réalisée sur du papier blanc en posant des ombres pour faire émerger la forme du fond, j’aime bien cette technique car on ne dessine pas avec des traits, mais en posant des contours.

Pour avoir plus de finesse, j’ai terminé le dessin à la plume.

Jardin japonais - Composition
Jardin japonais – Composition
Jardin japonais
Jardin japonais