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L’expérience ratée de la semaine : Faire un origami avec une feuille de bananier

Cette semaine j’ai essayé de réaliser une boîte en origami avec comme matière première une feuille de bananier.

Mon bananier ayant bien profité pendant l’été, je lui ai coupé une grande feuille afin d’essayer de réaliser un petit objet en origami (une boite).

Bananier du jardin

Il faut retirer le pétiole pour faire un rectangle avec un des deux cotés du limbe, il reste malgré tout de puissantes nervures en diagonale qui vont contrarier les futurs pliages.

Après plusieurs plis, la feuille glisse comme une toile cirée au lieu de rester en place, il faut quatre mains.

Pliages avec une feuille de bananier
Avant dernière étape de l’origami

Au moment de déployer la boîte en retournant les « coutures »,  les plis ont lâché pour reprendre l’allure d’une feuille chiffonnée, avec quelques déchirures en plus au niveau des nervures.

A l’évidence la texture de la feuille de bananier n’a rien à voir avec du papier ou du carton, il est sans doute possible de faire un origami avec ce type de feuille, mais il faut dans ce cas utiliser le sens du limbe au lieu de contrarier ces lignes de force.

Bref mon expérience n’a pas fonctionné, j’ai sacrifiée une feuille de mon bananier pour rien.

Afin d’aboutir quand même à un origami, j’ai repris deux feuilles de carton bleu afin de me faire un plumier, j’ai pu ainsi ranger mon matériel : Fin de l’expérience.

Plumier en origami

 

Au bord de la plage, une Cordyline australis

De temps en temps il faut céder au plaisir du cliché avec cette belle plage du bout du monde, sa mer bleue et ses palmiers.

Après la baignade, il est temps de s’intéresser justement à ces palmiers qui n’en sont pas vraiment vu qu’ils appartiennent à la famille des Agavaceae (Agavacées). Découverts en 1769 lors du premier voyage de l’Endeavour (James Cook dans le Pacifique), il faut aller en Nouvelle-Zélande pour y trouver l’origine connue de cette Cordyline australis.

Cette arbre des contrées lointaines peut être acclimaté en France, comme sur cette côte bretonne de Plestin-lès-Grèves où a été prise cette photo. Grâce à la mer, le froid est modéré en hiver ce qui permet de profiter de cet environnement naturel très sympathique.

Son long feuillage est relativement souple, les variantes de couleurs et les stries linéaires permettent des jeux graphiques que savent exploiter les fleuristes en bouquets ou compositions exotiques.

Des fleurs parfumées à 6 tépales courbes laissent place à des baies blanches, portées en grappes qui seront disputées pas les oiseaux.

Baies de Cordyline australis
Baies de Cordyline australis

Bananier rustique

En décembre mes bananiers Basjoo avaient été recouverts d’un voile d’hivernage, le stipe avait été coupé net puis recouvert de feuilles de fougères.

L’hiver a été extrêmement doux avec de très rares températures négatives ces bananiers rustiques ont donc passé l’étape d’hibernation avec brio.

Le vrai risque cette année c’était l’eau, le système de cuves bien drainées a évacué rapidement les excès et semble même avoir accéléré le redémarrage. La terre était plus sèche dans la cuve que sur le sol.

Dès le début mars une colonne grisâtre s’est déboitée au centre de la partie coupée. C’était encore humide, j’ai commencé a aérer le voile d’hivernage en restant prudent.

Stipe de bananier le 9 mars
Stipe de bananier le 9 mars

Après la partie grise, on voit enfin du vert. C’est la première feuille, qui est enroulée en tube comme un rouleau de papier.

Chez les Musacées le développement se fait à partir du cormus, à la manière d’un oignon il renvoie chaque année des nouveaux rejets et peut se diviser pour former de nouveaux pieds.

Vu la chaleur actuelle, j’aurais peut-être des bananes en fin de saison…

 

Voile d’hivernage pour les bananiers basjoo

Il faut bien le faire, on m’a conseillé de couper mes bananiers japonais (Musa basjoo) à 20 cm au dessus du sol pour les préparer à l’hiver.

Ce sont les bananiers qui résistent normalement à -15 pour peu que l’on les prépare un peu après la chute de leurs feuilles.

J’ai donc attendu les premiers gels afin que les feuilles s’oxydent et donnent le top départ pour cette opération.

Les feuilles forment un stipe (faux tronc) qu’il faut couper, cela sent vraiment la banane lors de la coupe (je ne m’y attendais pas).

J’ai ensuite placé quelques  tuteurs en bambou avec un lit de feuilles, il est conseillé d’employer de la paille pour éviter que la fermentation détruise le cormus situé sous le stipe.

Installation des tuteurs en bambou
Installation des tuteurs en bambou

J’ai donc ajouté un peu de fougère au dessus afin de laisser respirer la partie haute sous le voile.

Voile d'hivernage
Voile d’hivernage

Si tout se passe bien, l’année prochaine je récupère un nouveau bananier !

Bananier en pot
Bananier en pot