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Une petite fleur en origami

Le jardin étant dévasté, j’ai décidé de faire des fleurs… en papier.

L’épaisseur du papier à son importance, si elle conditionne la résistance du futur volume, elle joue également sur la difficulté du pliage.

J’ai pour ma part utilisé un papier un peu épais qui m’a donné un peu de fil à retordre lors des dernières opérations.

Au bout de quelques minutes, j’ai été obligé de sortir mon arme secrète : Le coupe papier.

Dans les derniers moments, je ne comprenais plus ce qui était marqué sur mon manuel, c’est impressionnant comment au bout de 5 plis on se retrouve dépassé par la complexité…

Les vraies fleurs déploient parfois leur pétales de manière un peu froissées, c’est le cas notamment de certaines Papavéracées à 4 pétales très fins.

D’autres comme la fleur de gui sont plus robustes et ressemblent à des bourgeons.

J’ai essayé de plier les ptits papiers et voici le résultat :

Fleur de papier en origami
Fleur de papier en origami

La pâquerette du nouvel an

Habituellement c’est un peu dur de trouver un modèle dans le jardin à cette saison.

Cette année j’ai trouvé rapidement mon premier sujet d’aquarelle : une pâquerette rebelle.

Je suppose que vu son nom, elle est censée fleurir à partir de pâques. De toute façon elle n’est pas la seule à montrer le bout de son nez en ce moment. Le bouton d’or, les rosiers et même certains arbres sont encore/déjà en fleurs.

La luminosité n’est pas là, mais pour certaines fleurs, des critères de température suffisent à mettre en route un nouveau cycle de floraison.

Cette « Daisy » formait un impact jaune et blanc au milieu de la pelouse, je l’ai mis en pot afin de pouvoir la poser sur une table et éventuellement l’arroser si l’aquarelle n’était pas finie en une séance (ce qui a été le cas).

Comme je l’ai dit précédemment, je n’aime pas trop les natures mortes.

J’ai essayé de dessiner le double mouvement en spirales inversées qui caractérise les astéracéees mais c’est bien plus petit qu’un gerbera alors mon pinceau chinois a eu un peu de mal.

Pâquerette aquarelle
Pâquerette aquarelle

Courgette en fleur farcie à l’aquarelle

Non je ne vais pas démarrer un blog culinaire, d’autres le font bien mieux que moi !

J’ai juste tout naturellement doté le site Espace graphique d’une nouvelle catégorie les Cucurbitacées. C’est une plante de potager assez banale, la courgette que j’ai pris en modèle pour réaliser une nature morte à l’aquarelle.

Cette fleur n’a pas besoin d’un objectif macro pour en capter les détails et à vrai dire c’est même une des plus grosses que l’on peut trouver dans un jardin. Celle-ci est utilisée en cuisine pour être farcie, ce qui nous renseigne sur la taille de la bouchée, mais également sur son aspect comestible.

En « croquant » les cucurbitacées, j’ai eu beaucoup de mal avec une cousine de la même famille : la citrouille.

Botaniquement les citrouilles ont un pédoncule plus dur que le potiron, le potiron est également plus sucré. Pour classer des photos cela aide vraiment…

J’ai eu la mauvaise idée ensuite d’ouvrir un catalogue de vente de graines : Des potirons de toutes les formes et de toutes les couleurs, point de citrouilles, toutes mes certitudes étaient à plat.

C’est donc toujours la même règle, il faut identifier la plante sur place au moment ou on prend la photo, un livre à la main, regarder les feuilles, les fruits, la fleur. Sentir, toucher et observer.

Pour goûter sur place une courgette, il faut en vouloir. Pour la citrouille, il faut être solidement armé, mais c’est vrai que pour d’autres légumes c’est bien plus facile. Notre bibliothèque gustative est parfois mieux documentée que celle des autres sens.

Pour le potiron je garde en mémoire le goût sucré et velouté du gratin qui est bien différent de celui de la citrouille moins sympathique.

Pas étonnant que l’on sacrifie donc ces dernières pour Haloween et que l’on conserve les potirons pour le garde manger.

La fleur de grenade de Persépolis

Voici quelques photos datant d’une trentaine d’années que je viens de numériser.

Ce sont des clichés de Persépolis, un palais dont les fondations sont datées à partir de 521 avant JC. Initié par Darius 1er, le site de Pasargades est pillé en 331 avant JC par les troupes d’Alexandre le Grand. Un acte qu’il semble avoir regretté en organisant plus tard les « Noces de Suse ». Voilà pour le cadre historique.

Un palais constitué de nombreuses colonnes et bas reliefs sur lesquels on retrouve partout une fleur à 12 pétales identifiée généralement comme une fleur de grenade.

Bien que je n’ai pas encore réussi à prendre en photo une fleur de grenade, il me semble que le nombre de pétales est assez variable ce qui peut expliquer ce record de pétales sur les bas reliefs.

Placée dans une volute, ce motif floral devient le centre d’une spirale qui atteste des connaissances mathématiques de l’époque.

Certains bas reliefs sont de belles planches botaniques.

Bas relief végétal de Persepolis
Bas relief aux motifs végétaux

Dans ce palais les sculptures ne sont pas réservées uniquement à l’ordre végétal. Des animaux légendaires comme des Lamassus gardiens des portes ou des Griffons (au sommet des colonnes) nous indiquent que les végétaux peuvent être plus symboliques que tirés d’une observation botanique stricte.

Lamassus
Lamassus

On quitte le registre imaginaire pour le figuratif dans les bas reliefs montrant des rois (et leur couronne) apportant leur tribut à Darius 1er.

Selon la bible cet empire pouvait être divisé en 120 gouvernements (Satrapies). Je ne ferais aucune spéculation entre le nombre de satrapies et le nombre de pétales de cette fleur…

Procession tributaire
Procession tributaire