Archives par mot-clé : huile

Je n’aime pas peindre à la bougie !

Voilà  plusieurs mois que je travaille sur une huile de grande taille (92x73cm) et il devient difficile d’avoir suffisamment de lumière (du soleil) pour avoir une vision des couleurs correcte.

On peut tout à fait peindre avec une lumière d’intérieur, voir même avec une bougie mais cela ne donne pas du tout les mêmes résultats, l’ambiance sera plus sombre.

J’ai beaucoup de respect pour les peintres qui ont peint avec des bougies la nuit, cela devait être vraiment difficile de respecter les couleurs dans de telles conditions.

Pour le dessin préparatoire, c’est encore jouable. Mais pour les couleurs, j’ai toujours peur de me retrouver le lendemain devant une triste harmonie.

Cela peut être un choix personnel de faire dans le ténébreux.

Comme vous le voyez, j’ai dépassé le seuil de la toile blanche et du crayonné. A certains endroits, il y a même plusieurs recouvrements de couleurs. Ce n’est pas encore très précis, mais je reviendrais plusieurs fois sur chaque détail de ce puzzle (confiant donc…).

La suite au prochain épisode…

Vue d'ensemble
Vue d’ensemble

Photos de l’exposition

Je suis fier de vous montrer deux photos de l’exposition de mes créations à l’Ecole de dessin.

J’ai encadré mon huile au nénuphar après l’avoir vernie. Ici la notion de vernissage prend tout son sens…

Le totem présentant mes aquarelles a été tendu au sol grâce aux bocaux a confiture (remplis de graines). J’étais un peu inquiet de savoir si le bambou serait toujours vert après une semaine de coupe, mais la couleur a tenu.

L’école m’a fourni un éclairage afin de pouvoir mettre en scène le lieu.

Exposition à l'Ecole Municipale Maurice Quentin de La Tour
Exposition à l’Ecole Municipale Maurice Quentin de La Tour

 

Le marais d’Isle et ses nénuphars

Suite à mon article sur le crayonné de la Collégiale de Saint-Quentin, voici en exclusivité le reste du tableau.

La Collégiale est un arrière plan car je voulais peindre les nénuphars du marais d’Isle.

Au niveau botanique c’est un vrai casse tête cette famille, que ce soit sur Internet, dans les revues ou même dans les livres de nombreuses informations contradictoires circulent.

On y apprend que chez les nymphéacées les feuilles et les fleurs restent à la surface de l’eau, ce qui est déjà faux à l’évidence chez le Nymphaea lutea, ce nénuphar jaune et rustique que l’on trouve sur ce plan d’eau.

Pour les feuilles, j’ai été surpris de voir qu’une variété naine plantée dans un bac pouvait avoir des feuilles qui sortaient 10 cm au dessus de l’eau.

Ce qui fait la vraie différence avec un Lotus sacré (Nélumbonacées), c’est en quelque sorte la hauteur des tiges en dehors de l’eau.

Pour le reste, la forme de la fleur du Jaunet d’eau (Nymphaea lutea) est bien différente du Lotus Sacré, ce qui est moins le cas des autres  variétés qui peuvent porter à confusion.

Pour ma part je jette l’éponge sur cette partie botanique et sa documentation et je me consacre à la peinture.

Coucher de soleil sur le marais d'isle
Coucher de soleil sur le marais d’isle

C’est un coucher de soleil qui est un prétexte pour utiliser des couleurs saturées, je ne cache pas que j’ai jeté un petit coup d’œil du coté de Giverny, tant il est vrai que les enseignements des impressionnistes sont utiles pour résoudre les questions sur les rapports entre les couleurs à la tombée du jour.

C’est une heure entre chien et loup qui permet beaucoup de libertés sur les ombres colorées.

Il y aura encore des petite retouches avant la signature, mais j’estime cette huile suffisamment avancée pour la publier sur ce blog.

Vous pouvez retrouver les photos qui ont servi à réaliser ce tableau dans la rubrique nymphéacées de mon site.