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Le jour où il a neigé du riz

Avec ce gel très particulier, j’ai eu envie de sortir pour aller prendre des photos.

Le parc d’Isle se situe en plein centre ville de Saint-Quentin, on passe brutalement de la ville à une réserve naturelle. En hiver ça donne un contraste assez drôle comme si on avait marché pendant des jours pour atteindre un coin sauvage.

Pin et marécage gelé

J’ai pris en photo quelques oiseaux, mais avec mon téléphone portable je me suis limité aux gros qui ne bougent pas trop 😉

Cygne en hiver

En dehors de ce cygne et des canards, j’ai également vu un martin pêcheur. C’est à présent la deuxième fois, il est extrêmement rapide. Il faut être un très bon photographe pour arriver à le prendre en photo…

Mais bon tout cela n’explique pas le titre de mon article…

Avec le dégel les arbres relâchaient des petits glaçons très fins et filiformes qui tombaient sur le sol avec un bruit de frottement. En regardant de plus près je me suis rendu compte que je marchais sur du faux riz, une qualité de neige incroyable !

Neige riz

Bûche de Noël

La bûche de Noël peut prendre deux formes.

Il y a la vraie bûche en bois qui est décorée avec du houx panaché, des graines d’Entada (Fabacées), des pommes de pin et autres Lunaria annua (Brassicacées).

Cette bûche est assemblée au pistolet à colle ou avec une bonne agrafeuse.

Et puis il y a la bûche glacée. Cette année elle a pris la forme d’un contraste entre le chaud et le froid avec un petit dragon en pâte d’amande soufflant une pelure d’orange  dans une neige de meringue.

Bûche glacée au dragon
Bûche glacée au dragon

Je profite de ce petit article de Noël pour remercier le blog de Bretagne Buissonnière avec son petit concours qui m’a fait gagner un jeu de plateau historique 100% Breton : Le Roué Breiz.

Un cadeau très sympathique surtout que je ne m’attendais pas du tout à gagner quelque chose sur Internet.

Moulage à l’alginate : Blanc comme neige

Le plâtre et la neige, deux matériaux blancs qui se marient bien ensemble.

C’est un moulage d’une main, réalisé avec de l’alginate, un produit que l’on achète en poudre et qui permet de mouler assez facilement des objets complexes avec beaucoup de détails.

L’alginate est faite à base d’algues, ce qui la rend relativement souple lors du démoulage.

Au départ il faut mettre le produit dans un sceau le mélanger avec de l’eau pour obtenir la consistance souhaitée.

On y plonge la main en faisant attention de ne pas créer de bulles. l’alginate chauffe légèrement et se stabilise.

Il faut ensuite retirer la main du moule :

En remuant légèrement la main, on arrive à faire rentrer de l’air et décoller progressivement toute la main. Le moule reste intact, il est possible alors d’y couler du plâtre.

Une fois le plâtre bien pris, il est possible de détruire l’alginate par petits morceaux et ne conserver que le moulage : une belle main en plâtre.

Cela peut servir de base à la réalisation d’une sculpture, mais vous comprendrez que cette méthode demande une grande quantité d’alginate et que pour mouler un corps entier il faut une piscine (et un tuba).

Pour ma part, je me suis un peu amusé avec la neige (l’année dernière), c’est un peu sordide, mais au moins c’est de saison.

Main neige
Main dans la neige

La courbe du bambou

Encore un article sur la neige !

La neige a été si importante que les bambous se sont recourbés sur le sol, réalisant des courbes parfaites entre le rhizome, point d’accroche et le sommet du feuillage enneigé.

Bambou courbé par la neige

Les bambous (Phyllostachys) ont une culture adaptée à nos climats. Ces membres de la famille des Poacées poussent comme du gazon mais à une toute autre échelle.

De nombreuses variétés de cette graminée supportent le gel, et l’utilisation des chaumes (cannes) donne lieu à de nombreux outils qui n’ont cessé d’être renouvelés tout au long de notre évolution.

Le bambou est à la mode, mais attention c’est une culture qui demande un minimum de documentation.

A l’instar de l’apprenti sorcier, mettre un pied de bambous en pleine terre dans votre jardin peut devenir un véritable cauchemar. Il faut disposer de la place suffisante pour un bosquet, voire un bois pour certaines variétés.

Les premières années on prie pour que les chaumes soient nombreuses, et au bout de quelques temps, les jeunes poussent débordent des limites du bosquet sur plusieurs mètres et cela bien sûr dans toutes les directions.

Le long d’une route, la pousse arrive parfois à percer le bitume, sur un toit végétalisé ce seront des infiltrations dans les matériaux de construction.

Enfin si vous coupez les chaumes pour en faire de solides tuteurs, les petits tubes jaunes qui resteront rendront progressivement votre jardin hérissé comme le fond d’une trappe.

Il faudra donc sortir les rhizomes de terre et contenir en permanence ces rejets souterrains par une approche musclée du terrassement.

Bref vous l’aurez compris, il vaut mieux prévoir une barrière infranchissable avant de planter cette petite plante qui tient dans un seau la première année, mais qui demandera ensuite l’intervention d’un professionnel pour en stopper la progression.

La culture dans un grand pot est bien plus sage, ce pot si il est résistant, peut même être enterré et on profite alors du charme particulier de cette graminée sans en avoir les inconvénients.

Le bambou courbe mais ne plie pas et ceci n’est pas une fable !