Archives par mot-clé : toxique

Solandra maxima ou Cup of gold vine

La Solandra maxima (Grande solandra, Cup of gold vine) est une Solanacée d’origine mexicaine.

Sa fleur mesure environ 20 cm avec un trompe jaune d’or qui s’évase en 5 lobes repliés, les axes de symétrie sont marqués par une veine pourpre à l’intérieur, verte à l’extérieur.

La position des 5 étamines est très caractéristique, elles suivent le bord bas de la trompe pour se relever comme les dents d’une fourche.

Le fruit forme une boule de la taille d’une pêche.

Pour sa dangerosité la Solandra maxima est plus proche du Datura que de la Tomate, cette plante est toxique comme de nombreuses autres chez les Solanacées.

Ses feuilles sont coriaces et elliptiques,  alternes, brillantes sur le dessus.

La liane peut s’acclimater hors gel et se palisse comme une vigne, mais fleurit mal en serre. Dans une forêt tropicale humide elle prend toute son ampleur et part à l’assaut de la canopée .

Ces photos ne sont pas de moi, elles ont été prises il y a quelques jours au Maroc. Voilà un peu de soleil pour ceux qui n’en ont pas…

Solandra maxima (Grande solandra)
Solandra maxima (Grande solandra)

Bizarrerie de la nature : La fleur de Ruscus aculeatus

Le Ruscus aculeatus est de la famille des Asparagacées, comme l’asperge, il produit une sorte de feuillage qui est parfois utilisé par les fleuristes.

La plante à une croissance lente, le lichen sur cette photo témoigne de l’aspect persistant de cet arbuste.

Le Ruscus sec est très durable et peut même être peint avec une bombe or pour des décorations de Noël.

Le gros inconvénient c’est qu’il est très piquant, il porte le nom vernaculaire de « Fragon faux houx » ce qui peut donner une indication sur ses qualités défensives. Dans un bois, les animaux vont faire le tour plutôt que de traverser un massif de Ruscus.

Les fleurs miniatures disposent de 6 tépales et sont implantées au milieu d’une fausse feuille (le cladode), dans cette famille la tige verte se charge de faire de la photosynthèse.

Une baie verte puis rouge prendra bientôt la place de la fleur au centre du cladode.

Si certaines parties de la plante peuvent être comestibles, il ne faut pas consommer la baie toxique, mais qui s’y risquerait avec une telle protection ?

Baie de Ruscus
Baie de Ruscus

Escalade de la Morelle douce-amère

Bien que cela ne soit pas vraiment la saison de la floraison de la Morelle douce amère, j’ai décidé de publier cette photo.

La Morelle est assez connue pour ses fruits toxiques, qui resteront tardivement à l’abri des prédateurs avant d’être consommés blets par des oiseaux affamés.

Les alcaloïdes présents chez les solanacées se retrouvent dans les feuilles de légumes tels que la tomate, la pomme de terre ou l’aubergine. D’autres membres de cette famille en contiennent même dans les fruits ce qui les rend dangereux à la consommation. C’est la cas du beau Datura, de la Belladone mais également de la Morelle.

La fleur violette dispose de 5 pétales violets et des étamines jaunes, deux couleurs complémentaires qui lui assurent grâce et visibilité.

La coccinelle d’un rouge tonique s’habille également en complémentarité sur le fond vert.

« Ne nous mangez pas, vous risquez de le regretter » semblent nous indiquer la coccinelle et le fruit rouge de la Morelle douce-amère.

Adela reaumurella sur une euphorbe des bois

L’euphorbe des bois (Euphorbia amygdaloides) est une plante toxique comme la plupart des euphorbes. La simple manipulation des tiges, le contact avec le latex suffit à vous rendre malade.

D’une taille de 60 cm avec un jaune vert superbe et des fleurs très caractéristiques, cette habitante des bois sait tenir à distance les mammifères qui compteraient la prendre pour une salade.

Un petit insecte au longues antennes, Adela reaumurella ? Ne semble pas trop incommodé par notre belle et dangereuse euphorbe. Il semble même jouer au carillonneur de printemps.

La plante est monoïque, elle porte des fleurs mâles et femelles disposées en cyathe (coupelles).