Fleur de Dragonnier, Dracaena voire lucky bambou

Le Dracaena est une des plantes d’intérieur qui demande le moins d’eau, il traverse sans difficultés un départ en vacances alors que d’autres auront déjà perdu de nombreuses feuilles.

Un arrosage faible et régulier (une fois par semaine) dans une pièce lumineuse lui va très bien.

Son nom que l’on peut traduire par Dragonnier vient des gouttes de résine qui peuvent se colorer en rouge en séchant.

En intérieur la floraison est plutôt rare, pourtant les photos de cet article sont là pour en témoigner.

Fleurs de Dracaena massangeana
Fleurs de Dracaena massangeana

Celui-ci dispose d’un tronc d’une vingtaine de centimètres et fait environ 1m50 de haut. Probablement un Dracaena massangeana du fait de ses feuilles panachées au centre. On notera que la couleur se diffuse en barres parallèles comme la plupart des monocotylédones.

Dracaena massangeana
Dracaena massangeana

Il fleurit chaque année réalisant plusieurs inflorescences en épis, qu’il convient de les couper afin de ne pas risquer la perte de la plante. Le parfum digne des Asparagacées ressemble à une odeur puissante d’oignon ce qui est assez incommodant si vous n’aimez pas le parfum du Lis.

Inflorescence Dracaena massangeana
Inflorescence Dracaena massangeana

Les fleurs produisent également des gouttes de résine poisseuses qui vont tomber sur les feuilles ou sur ce qui se trouve en dessous…

Les pièces florales ressemblent à des Lis miniatures (trimères), la plante d’intérieur qui illustre cet article n’étant pas dans son biotope africain, les fleurs arrivent péniblement à maturité.

En milieu chaud et humide le Dracaeana peut filer très haut en s’appuyant sur les arbustes ce qui lui donne l’aspect d’une liane. La coupe du tronc produit des rejets, une propriété qui est exploitée de manière commerciale sous la forme de « Lucky Bamboo », de petits troncs verts que l’on va laisser dans l’eau en attendant de nouvelles ramures. Ce ne sont pas des bambous mais bien des sections de Dracaena.

Selon le nombre de rejets la chance tournera différemment !

 

Champs de couleurs et moulins de Hollande

Dessiner des fleurs demande souvent un sens de l’observation, certains peintres excellent dans le détail botanique de chaque pièce.

Sur ce paysage de Hollande, on se retrouve plus dans l’abstrait ou le pointillisme. Difficile d’imaginer que derrière chaque point il y a un fleur à bulbe.

C’est alors la perception des couleurs et la connaissance qui prend le relais : Où sont les tulipes, les jacinthes, les narcisses ?

Tulipes de Hollande Ces fleurs pompent une grande quantité d’eau dans le sol à la manière des anciens moulins qui sont encore là à monter la garde.

Ces photos n’ont pas été prises avec un téléphone mobile, je préfère le préciser.

Moulins de Hollande

Les cotylédons du houx

En dessous des feuilles de noisetier, se cachait un petit houx (Ilex aquifolium), les feuilles de houx qui ne manquent pas de piquant sont déjà bien visibles sur cette plantule.

Les deux premières feuilles aux bords lisses sont les cotylédons, c’est intéressant chez le houx car la différence est nette.

J’ai placé un petit tuteur pour ne pas marcher sur ce futur arbuste qui va prendre beaucoup de temps pour grandir.

Garçon ou fille, je ne sais pas, à cet age c’est encore trop tôt pour le dire. Le Houx est une plante Diodïque.

La primevère n’est pas vulgaire

Avec ses teintes saturées comme si elles sortaient du tube, la Primevère ne fait pas dans la demi-mesure.

Son nom nous indique quelle est la première à fleurir au début du printemps, ce qui ravit les jardiniers profitant de ces couleurs bariolées en attendant le reste de la végétation.

Comme bien d’autres fleurs, la Primevère acaule ou Primula vulgaris dispose d’un style et d’étamines ce qui est assez classique pour se reproduire de manière sexuée. Ce qui est original chez elle, c’est que selon le pied, les pièces ne sont pas mises en avant de la même manière.

Ainsi la plante privilégie son coté féminin ou masculin, mais jamais les deux ensemble. Les organes qui ne sont pas privilégiés sont masqués à l’intérieur de la fleur.

Pied de primevères
Pied de primevères

Une régulation du délai de maturation, permet de renforcer le dispositif.

Il ne reste plus aux insectes que d’assurer la pollinisation croisée en passant d’un pied à l’autre, ce qui évitera une concentration génétique propice aux dégénérescences.

Elle est donc bien commune, mais n’a rien de vulgaire…

La Primevère officinale, Coucou ou Primula veris, a des hampes florales élevées. Ce qui lui permet de rester visible dans une nature plus exubérante qu’un gazon.

 

Correctif suite aux commentaires

Ne pas confondre la Primevère officinale avec la Consoude officinale :

Primevère officinale
Primevère officinale (rectification après commentaires)
Consoude officinale (voir les commentaires ci-dessous)
Consoude officinale (voir les commentaires ci-dessous)