Lever de soleil et sfumato

C’est une photo prise le matin avec mon téléphone portable. Rien d’extraordinaire à priori, mais ce matin là c’était plus beau.

Le soleil était de face il est rentré dans l’objectif de mon mobile et je pense que la lumière a dû rebondir sur la dalle de verre.

Ce qui m’a rendu sensible à ce paysage c’était l’effet atmosphérique.

Il porte un nom en peinture : le sfumato.

Le matin le soleil réchauffe les champs qui s’assèchent, dégageant de l’humidité. Ce brouillard peut rester dans une vallée, ou se répartir harmonieusement dans l’atmosphère. A chaque niveau de profondeur il y a un voile qui s’additionne avec le précédent jusqu’à  l’horizon ou le dernier plan se dissout dans le ciel.

Le tableau le plus connu qui présente cet effet est la Joconde de Vinci et sa copie du Prado qui serait du même atelier.

On sait grâce à la science que le maître de la renaissance utilisait de nombreux glacis, avec à chaque fois des teintes très douces qui s’additionnent afin d’obtenir des effets de transition des plus parfaits.

La Joconde matérialise cette technique par ces différents plans de profondeur dans le décor de la Toscane, une sorte de tableau témoin des possibilités de la peinture à l’huile à la renaissance.

Alors sans doute, quand on regarde la Joconde il ne faut pas s’arrêter au sourire 🙂

 

Cours d’art floral, au profit des enfants défavorisés

Le Kiwanis Club Quentin de la Tour organise un cours d’Art Floral au profit des enfants défavorisés de Saint-Quentin et son agglomération.

Le cours se déroule dans la salle des fêtes de  Fayet le 11 février 2012 (dans l’Aisne, en Picardie). C’est ma maman qui l’anime, alors je me permets de faire un peu de promo sur mon blog.

Vous avez sans doute noté que le dessin de l’orchidée provenait de mon site Espace graphique. Vu que j’autorise tout le monde à récupérer gratuitement mes illustrations, c’était une bonne idée de l’utiliser pour une affiche associative.

Art Floral
Cours d’Art Floral

 

 

 

Voilà, vous en savez un peu plus sur ma motivation à dessiner des fleurs 🙂

Miniature d’un oeillet

C’est toujours incroyable ce que l’on trouve dans un vieux livre trouvé sur une brocante, chacun raconte une histoire.

J’aime retrouver des annotations « apocryphes », dans la marge, des dédicaces ou encore des signets oubliés.

Parfois des pages supplémentaires sont ajoutées par différents possesseurs avec des petits textes. A l’heure d’Internet cela ressemble à des commentaires qui permettent à chacun de s’approprier le sujet.

Cette fois c’est un dessin qui était glissé entre deux pages, une miniature pour être précis.

Sans de bons yeux ou une loupe, il semble difficile de tracer les courbes précises de cet œillet. Rien n’indique sa provenance ni son auteur, mais l’art de la miniature est si particulier qu’il ne concerne qu’un minimum de personnes, de plus le dessin me semble bien exécuté.

J’ai du mal a en identifier la technique (gouache ? crayon de couleur ?), ne rêvons pas sur d’antiques couleurs réalisées à base de cochenille pour le rouge, ou du bois du brésil pour le rose (une couleur existant avant la découverte des Amériques).

Pour ma part je n’ai jamais réalisé de miniatures, mais c’est un art encore pratiqué de nos jours qui a l’avantage de ranger une production de plusieurs années entre les pages d’un livre (ce qui peignent des grandes toiles me comprendront).

Œillet et allumette
Œillet et allumette

Chou Romanesco

Voilà, après un petit tour dans le jardin, j’ai enfin ma photo de chou Romanesco.

J’en avais besoin pour faire un petit topo sur les fractales dans les Brassicacées.

Il y a encore un mois j’écumais les rayons des primeurs en vain pour avoir une tête de chou, et voilà que ceux du jardin ont repris de la graine. Les dernières fleurs n’avaient rien de symétriques.

Je ne sais pas si je vais en faire une aquarelle, mais dans tous les cas, il faut un solide dessin pour mettre en valeur la géométrie de ce crucifère qui multiplie les axes de symétrie.

Chou Romanesco
Chou Romanesco