Chelidonium majus, l’herbe au verrues

Voici une herbe assez sympathique, qui repousse chaque année sans se laisser déranger.

Proche du coquelicot, cette papavéracée commune à une silique comme fruit et la fleur se découpe en 4 pétales jaunes.

Mais cette plante a un petit secret qui se dévoile quand on la sectionne.

Herbe coupée

La blessure orange est caractéristique de cette herbe à la sève corrosive, connue depuis fort longtemps pour son application sur les verrues.

A noter que n’étant pas médecin, je ne vous recommande pas de le faire.

Grande chélidoine

Son feuillage vert franc fait perler la pluie, les lobes sont presque aussi graphiques que ceux d’une acanthe.

L’identification est donc assez facile.

Histoire de la coccinelle des fourmis et des cochenilles

 

Ce n’est pas super glamour comme photo, mais c’est à mon avis un bon exemple des petits riens qui se passent dans notre quotidien.

Lors du rempotage d’une orchidée Zygopetalum, j’ai découvert qu’une colonie de fourmis y avait élu domicile. Les pseudo-bulbes semblent propices à cette installation, inutile d’aller en Amazonie.

Des cochenilles sont venues avec un Phalaenopsis, j’ai mis en quarantaine la plante un peu tard, les cochenilles se sont réparties sur plusieurs plantes.

J’ai donc essayé d’utiliser des coccinelles pour éviter des produits phytosanitaires lourds (les cochenilles sont très résistantes).

C’est là que je me suis rendu compte du petit manège des fourmis.

Elle utilisent le miellat des cochenilles dans un élevage très organisé, qui comprend le déplacement du « bétail » quand une nouvelle plante est à porté…

A l’arrivée d’une coccinelle, les petites fourmis on littéralement attaqué le gros coléoptère pour défendre les cochenilles.

La coccinelle est remontée un peu plus loin sur la feuille, battant en retraite provisoirement.

Tout cela s’est passé dans un bac en alu de 30cm sur 50cm, je vais devoir profiter du printemps pour nettoyer ce biotope trop bien installé.

Lamier pourpre saisi par le gel

Voici une petite plante de la famille des Labiées qui est très commune mais qui est comestible. Je ne devais pas la prendre en photo, mais la cristallisation du gel rend très sympathique cette fleur violette.

Pour faire la mise au point avec l’objectif autofocus, je place ma main devant l’objectif à une dizaine de centimètres, j’appuie légèrement. La luminosité est évaluée en même temps que la distance, la couleur d’une main est parfaite pour étalonner la lumière.

Ensuite je retire ma main devant l’objectif, je replace l’objectif du téléphone en face de la fleur (à la même distance) et j’appuie plus fort pour déclencher la prise de vue.

Les fleurs comportent souvent des formes très découpées, l’autofocus peut être perdu entre la masse et le fond, cette petite technique permet de mieux réussir les photos quand l’objectif ne comporte pas de bague de mise au point.

Bien entendu pour les puristes, il est possible de faire la même chose avec une cellule et un mètre, mais dans ce cas je crois qu’il vaut mieux utiliser un appareil photo.