Méduse ou physalie dans un océan d’aquarelle

Méduse à l'aquarellePour changer, voici une aquarelle de méduse. Dessin réalisé de tête, car l’aquarelle sous l’eau, c’est pas facile.

Je l’ai réalisé lors du Salon du disque et de la BD de Gondecourt au cours d’une séance de dédicaces.

La tempête était réelle vu que les amplis étaient bien branchés, j’en ai profité pour griffonner quelques lacets qui ont pris cette forme non préméditée.

Je croyais jusque aujourd’hui que les physalies étaient des sortes de méduses, mais ce n’est pas le cas. La structure de la physalie ressemble à un flotteur alors que la méduse ne reste pas en surface.

Le poison reste un dénominateur commun, tout ce qui ressemble de près ou de loin à ces organismes gélatineux nous tient à distance, malgré une grâce inégalée.

Fleur de bambou

Dans mon article précédent, j’avais indiqué que le bambou n’avait aucun mal à s’étendre sur de grandes zones.

Néanmoins le brassage des gènes passe par la fleur et sur ce point il y a deux écoles qui s’affrontent :

Ceux qui pensent que les bambous fleurissent et meurent.

Ceux qui assurent que si la plante garde quelques feuilles, la chaume continuera de vivre.

Selon les spécialistes certaines variétés de bambous ne fleurissent qu’une fois par siècle, ce qui est certainement vrai.

Celui-ci sur la photo serait un Fargesia murielae, je l’ai pris en photo pendant la floraison en septembre 2008, en 2010 les chaumes semblaient encore vitalisées. En janvier 2011 une petite faiblesse est à noter.

Difficile de tirer une conclusion pour le moment mais la plante semble quand même avoir survécu à la floraison.

Je vous laisse un lien vers ce site qui me semble assez documenté sur la question de la floraison des bambous :

http://archives.universcience.fr/francais/ala_cite/expo/tempo/bambou/botanique.html

La courbe du bambou

Encore un article sur la neige !

La neige a été si importante que les bambous se sont recourbés sur le sol, réalisant des courbes parfaites entre le rhizome, point d’accroche et le sommet du feuillage enneigé.

Bambou courbé par la neige

Les bambous (Phyllostachys) ont une culture adaptée à nos climats. Ces membres de la famille des Poacées poussent comme du gazon mais à une toute autre échelle.

De nombreuses variétés de cette graminée supportent le gel, et l’utilisation des chaumes (cannes) donne lieu à de nombreux outils qui n’ont cessé d’être renouvelés tout au long de notre évolution.

Le bambou est à la mode, mais attention c’est une culture qui demande un minimum de documentation.

A l’instar de l’apprenti sorcier, mettre un pied de bambous en pleine terre dans votre jardin peut devenir un véritable cauchemar. Il faut disposer de la place suffisante pour un bosquet, voire un bois pour certaines variétés.

Les premières années on prie pour que les chaumes soient nombreuses, et au bout de quelques temps, les jeunes poussent débordent des limites du bosquet sur plusieurs mètres et cela bien sûr dans toutes les directions.

Le long d’une route, la pousse arrive parfois à percer le bitume, sur un toit végétalisé ce seront des infiltrations dans les matériaux de construction.

Enfin si vous coupez les chaumes pour en faire de solides tuteurs, les petits tubes jaunes qui resteront rendront progressivement votre jardin hérissé comme le fond d’une trappe.

Il faudra donc sortir les rhizomes de terre et contenir en permanence ces rejets souterrains par une approche musclée du terrassement.

Bref vous l’aurez compris, il vaut mieux prévoir une barrière infranchissable avant de planter cette petite plante qui tient dans un seau la première année, mais qui demandera ensuite l’intervention d’un professionnel pour en stopper la progression.

La culture dans un grand pot est bien plus sage, ce pot si il est résistant, peut même être enterré et on profite alors du charme particulier de cette graminée sans en avoir les inconvénients.

Le bambou courbe mais ne plie pas et ceci n’est pas une fable !

Ouverture en 3 temps du Paphiopedilum

Voici une belle ouverture en hiver, celle du Paphiopedilum.

Commercialement appelé « Sabot de Vénus » mais en fait ce nom est normalement porté par une orchidée sauvage très rare qui vit sous nos climats.

Cela n’enlève rien à la majesté de cette orchidée cultivée, qui est de la même sous-famille des Cypripedioideae dont elle partage le sabot.

Paphiopedilum étape 2Paphiopedilum étape 3