Aquarelle du jardin d’horticulture

Jardin d'horticulture dans la neigeAprès la rose, voici la suite de mon petit reportage au jardin d’horticulture.

Bien entendu je n’ai pas fait une aquarelle à l’extérieur, j’ai utilisé une de mes photos et je suis mis bien au chaud.

Ce jardin fait parti des Champs Elysées (ceux de Saint-Quentin), où il y a un espace clos avec un petit parc botanique.

En hiver les plantations laissent place aux persistants, et au manteau neigeux.

Un arbre tortueux, une bâtisse très particulière avec sa tour en forme de cloche m’ont permis de faire cette petite carte postale de saison.

Rose cristallisée par la neige

Rose et neigeCe matin une nouvelle couche de neige vient recouvrir les jardins, c’est le bon moment pour faire de belles photos.

Trouver un sujet saturé, haut en couleurs est néanmoins plus difficile.

C’est dans ce jardin d’horticulture que je trouve cette rose cristallisée par la neige.

Je ne suis pas un spécialiste des roses, il faut dire qu’il y en a tellement de variétés, pour moi arriver à les nommer c’est comme faire de l’œnologie.

Néanmoins, assurément, c’est une rosacée qui est d’une famille plutôt comestible. Rien à voir avec la rose de noël (Helleborus Niger) qui est une hellébore, de la famille des renonculacées toxique dans sa majorité.

Il est de tradition de dire que les roses de nombre pair portent malheur. Dans un bouquet il est difficile de faire une belle composition avec 2 ou 4 roses, c’est une convention culturelle pour éviter la symétrie et ajouter un peu de charme à l’ensemble.

Cognassier du Japon à l’acrylique, un contraste graphique

Coign dans la neigeLe  Cydonia speciosa ou Cognassier du Japon est une rosacée qui est aussi belle pour ses fruits que pour ses fleurs.

Il parait que la chair est comestible, je n’ai pas essayé. Il est sans doute comme les autres coings, plus utilisé pour faire des confitures que pour le goûter.

J’ai choisi cet arbuste pour le contraste graphique. Les entrelacs géométriques de la ramure s’opposent à la rondeur du fruit.

C’est un des derniers mets de choix pour les oiseaux, qui doivent affronter la neige et le branchage inextricable. A ce stade le coing ramolli par les intempéries a perdu ses couleurs si particulières.

Le contre-jour éblouissant de la neige rend les ombres dures et cassantes. J’ai appliqué le blanc du tube en bordure pour avoir un contraste maximum. L’acrylique est une peinture qui couvre bien, un rehaut appuyé suffit pour revenir au blanc immaculé.

Je n’ai pas utilisé de noir dans cette série (le tableau fait parti d’un triptyque), je me devais donc de prendre des blancs assez marqués pour rétablir l’équilibre.

Voici le même sujet avec un peu moins de neige et plus de feuilles. La constellation de points verts à valeur de signal : Ceci n’est pas une pomme ! Cognassier du Japon