Phytolacca americana

Phytolacca americana : Chronique d’une recherche avancée

C’est une grande plante qui pousse « spontanément » dans mon jardin et que je n’arrivais pas à identifier.

Au départ ses feuilles m’ont fait penser à un Datura, mais rapidement les petites fleurs en grappe m’ont orienté vers une autre piste.

J’ai alors utilisé un moteur de recherche d’images avec quelques caractéristiques évidentes :

  • Ovaire supère (les pétales sont clairement en dessous de l’ovaire)
  • Petites fleurs blanches en grappe
  • Feuilles lancéolées

Et j’ai trouvé le « Phytolacca americana » ou Raisin d’Amérique, c’est là que j’ai compris que cela correspondait à un reportage que j’avais vu à la télé sur cette plante invasive.

Vu que les graines sont petites, il est facile pour les oiseaux de les déplacer, pourtant cette plante devient vite grande, ses feuilles « ovales lancéolées » couvrent bien le terrain, ne laissant aucune chance a des plantes plus lentes.

A priori les feuilles peuvent se consommer cuites (je n’essayerais pas) et les baies peuvent servir de teinture.

Je l’ai pris en photo pour le souvenir car je ne compte attendre de voir tomber les graines sur le sol, il sera sans doute trop tard.

5 réflexions sur « Phytolacca americana : Chronique d’une recherche avancée »

  1. J’ai eu l’occasion de voir cette plante dans le sud de la Suisse, au Tessin.Dans mon livre de référence elle est signalée comme toxique.Il y a aussi une plante appelée Raisin d’Amérique comestible – Phytolacca esculenta qui a des fruits à 8 divisions dont les grappes mûres sont dressées.

  2. Une plante qui fâche beaucoup, Yann !!! Comme tous les envahisseurs… Sur BS&P, j’ai publié beaucoup sur elle (eh oui, c’est une dite sauvage que je consomme, avec beaucoup de précaution, il faut le signaler), elle m’a valu des tas de coms. très virulents, comme si j’encourageais sa plantation !!!

  3. je continue (mon com est parti avant que j’aie fini !) : c’est une plante magnifique qu’on avait importée pour l’ornementation d’amérique du nord, où elle est effectivemnt couramment consommée… Je ne me lasse pas de la photographier, les grappes de graines noires en novembre sont superbes… Il y a plein de photos sur mon blog…

    1. Merci Colibri et Christine pour vos précisions.

      Je vais commencer par faire référence à l’article de belles sauvages et plus qui explique bien en détail ce qu’il faut savoir sur cette plante :


      http://bellessauvagesetplus.blogspot.com/2010/10/la-phytolaque-phytolacca-americana-dit.html

      Je partage ton point de vue Colibri, si on trouve encore ces graines dans le commerce c’est du grand n’importe quoi.

      J’ai compris également que le pied qui reste encore dans le sol va repartir l’année prochaine si je ne fais rien. Il faut également parler des restes de la plante qui sont dans un sac poubelle et qui ne doivent pas être jetés avec les détritus sinon les petites graines vont voyager et reprendre dans une décharge…

      Donc le Phytolacca americana est une petite merveille technologique de la nature que l’on ne contrôle plus. C’est le mythe de l’apprenti sorcier.

      Christine, j’ai vu que tu m’avais ajouté dans tes favoris, c’est gentil de ta part.

      Je pense que ton blog est vraiment de bonne qualité, j’en recommande la visite :
      fleursanniviers.over-blog.com/

  4. Je prépare justement le message les concernant. Ici dans la Combe de Savoie ils sont omniprésents, en particulier près de Ste Hélène du Lac sur un sol riche en humus et humide. Mais c’est aussi une espèce rudérale capable de se développer dans une fente de bitume entre mur et trottoir. Dans ma petite ville il n’est pas rare d’en voir surgir des pousses vigoureuses au milieu des bosquets décoratifs.
    Leurs couleurs flashies me déplaisent et je ne manque pas de les détruire chaque fois que c’est possible. Au début de mon activité sur la toile j’ai fâché un internaute Belge qui montrait fièrement cette plante qu’il venait d’acheter dans une jardinerie en lui disant qu’il existe suffisamment d’espèces bien de chez nous pour décorer les jardins sans contribuer à installer des invasives.
    Elle est cependant moins redoutable que la renouée du Japon.

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