Archives de catégorie : Aquarelles

Beaucoup d’aquarelles dans mon carton à dessin.

La tour dorée

Lors du dernier festival de Sault-lès-Rethel, il y avait une magnifique tour qui m’a tapé dans l’oeil.

Je l’ai alors prise en photo avec mon téléphone puis re-dessinée en posant le téléphone devant moi. Ca devient un peu une habitude quand je suis en dédicaces.

Je n’ai pas réussi à terminer la mise en couleur dans la journée, mais avec la photo il était tout à fait possible de continuer quelques jours plus tard, ce que j’ai fait. Il y a beaucoup d’aquarelle et un peu de crayon de couleur.

J’aime beaucoup le toit en forme de cloche avec de minuscules lucarnes qui rendent l’édifice plus grand avec le jeu de la perspective.

C’est toujours un peu « cliché » de rajouter un oiseau à coté d’une tour, j’ai hésité un instant à placer un dragon, mais là on entrait complètement dans un autre genre, ce sera pour une prochaine fois.

Voilà le petit souvenir de plus sur mon carnet.

Tour dorée

La grenade et ses fleurs à l’aquarelle

La grenade est le fruit du Grenadier un arbre de la Famille des Lythracées.

J’ai réalisé cette aquarelle d’après plusieurs photos, certaines viennent de Shiraz d’autres de Tabas, deux villes d’Iran qui cultivent ce fruit depuis toujours (voir mon article à ce sujet sur Persépolis).

La fleur de grenadier que j’ai pris comme modèle est sans doute celle d’un Punica granatum (Grenadier commun), elle dispose d’une corolle de 5 à 7 pétales voir plus pour une variété double.  Les pétales rouge/orange sortent froissées une fois que le calice épais s’est fendu en une trompe de 5 à 7 lobes.

Le fruit charnu viendra se développer ensuite à l’arrière de cette poche robuste donnant cette forme caractéristique de la grenade que nous connaissons.

Grenadier aquarelle

C’est un exemple rare de fleur simple à 7 pétales.

 

Le monde des ombellifères – Heracleum sphondylium

J’ai longtemps fui comme la peste cette famille botanique, ce qui peut un peu expliquer mon intérêt tardif.

J’ai choisi d’illustrer les Apiacées (Ombellifères) avec la Berce commune également connue sous le nom Heracleum sphondylium.

On en trouve un peu partout en août. Avant l’identification  je ne savais pas son degré de toxicité, j’ai donc pris des gants.

Selon certaines sources elle est comestible et rentre dans la composition de différentes recettes, pour d’autres elle est faiblement toxique car elle contient un agent qui sensibilise la peau au soleil.

Ce qui est certain c’est qu’il ne faut pas la confondre avec sa soeur géante, la Berce du Caucase qui est assurément dangereuse.

La Berce Commune qui porte bien son nom se trouve assez facilement. Dans la famille des Apiacées (Ombellifères) on aime bien les bordures de champs. 

En même temps que la Berce j’ai cueilli une angélique des bois, au bout d’une heure sans eau et au soleil, les têtes de l’angélique se recourbaient alors que la Berce semblait ne pas être affectée par ce dur traitement. Elle dispose en effet d’une tige légèrement cannelée ce qui lui donne de la « tenue ».

La Berce commune à une ombelle qui forme un beau plateau plat alors que l’angélique a une terminaison florale plus proche de la demi-sphère.

Il y a bien entendu d’autres petit détails de botanistes pour faire la différence. Pour moi la méthode du dessin m’a permis d’apprendre en détaillant les pièces florales.

(Un clic sur l’image pour agrandir).

Aquarelle de Berce commune
Heracleum sphondylium (Berce commune)

 

 

Clématite en observation

J’ai terminé mon bloc de dessin pendant les vacances.

Sur une des pages, cette clématite de la famille des Renonculacées.

Dessin d'une clématite

Le principal accessoire pour dessiner : Les lunettes de soleil.

Le plus compliqué a été de caler la fleur pour qu’elle soit présentée sous le bon angle. Un éclat de granit m’a permis de stabiliser ce petit bout de liane.

Bonne rentrée à tous !