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Pastèque sculptée

C’est l’été, il fait chaud, alors quoi de mieux qu’une petite sculpture de pastèque pour décorer la table ?

Quand on voit ce que font certains sculpteurs sur fruits  cela donne envie d’essayer de s’exprimer sur ce support vraiment insolite.

La fleur de pastèque « Citrullus lanatus » est jaune comme de nombreuses autres Cucurbitacées.

Sur ma pastèque, une petite décoloration m’a permis d’exploiter cette couleur providentielle en essayant de dessiner la fleur sur son fruit.

Après il faut jouer avec les différentes profondeurs pour avoir du vert du blanc du rouge. Cela demande quand même un outil super aiguisé pour extraire des parties de manière nette.

En ce qui me concerne, j’ai utilisé un scalpel, le couteau était trop lourd et peu précis.

Bien entendu, les enfants ne peuvent pas utiliser ce type d’outil, mais ils peuvent éventuellement faire des dessins de surface avec des outils moins tranchants (sur une pomme par exemple).

Le but de l’opération est d’ouvrir l’appétit.

Mission réussie !

Sculpture sur courges

C’est un peu tard pour Halloween, mais je n’aime pas perdre des aliments.

La courge est une Cucurbitacée, je ne sais pas si celle-ci se nomme Cucurbita pepo (citrouille, coloquinte) ou Curcubita maxima (Potiron).

Le pédoncule semble bien correspondre à celui d’une coloquinte, mais ce n’est pas évident de les dissocier à cette taille.

Avec un cutter je me suis essayé à la sculpture sur légumes, ces courges ont la consistance du plâtre : assez robuste pour permettre de faire des petits détails.

Rapidement, une odeur de soupe envahit mon plan de travail, c’est assez agréable.

N’étant pas familier avec ce type de sculpture j’ai essayé de soustraire progressivement les petits copeaux, pour approcher la forme de visage et la préciser au fur et à mesure.

Un jour j’essayerais avec une pastèque (Citrullus lanatus), cela doit être sympathique de passer du vert au blanc, au rouge.

 

Courges
Courges

Moulage à l’alginate : Blanc comme neige

Le plâtre et la neige, deux matériaux blancs qui se marient bien ensemble.

C’est un moulage d’une main, réalisé avec de l’alginate, un produit que l’on achète en poudre et qui permet de mouler assez facilement des objets complexes avec beaucoup de détails.

L’alginate est faite à base d’algues, ce qui la rend relativement souple lors du démoulage.

Au départ il faut mettre le produit dans un sceau le mélanger avec de l’eau pour obtenir la consistance souhaitée.

On y plonge la main en faisant attention de ne pas créer de bulles. l’alginate chauffe légèrement et se stabilise.

Il faut ensuite retirer la main du moule :

En remuant légèrement la main, on arrive à faire rentrer de l’air et décoller progressivement toute la main. Le moule reste intact, il est possible alors d’y couler du plâtre.

Une fois le plâtre bien pris, il est possible de détruire l’alginate par petits morceaux et ne conserver que le moulage : une belle main en plâtre.

Cela peut servir de base à la réalisation d’une sculpture, mais vous comprendrez que cette méthode demande une grande quantité d’alginate et que pour mouler un corps entier il faut une piscine (et un tuba).

Pour ma part, je me suis un peu amusé avec la neige (l’année dernière), c’est un peu sordide, mais au moins c’est de saison.

Main neige
Main dans la neige

Dentelles de pierre, corail et cathédrales

En manipulant des photos, j’ai mis côte à côte la grande rose de la Cathédrale d’Amiens et la photo d’une section de corail.

Rose : Cathédrale d'Amiens

L’analogie est intéressante car le le corail fabrique avec son petit échafaudage vivant un ouvrage de calcaire qui répond à certaines règles de solidité et de nécessités vasculaires.

Je ne rappellerais pas que la grande barrière de corail est visible depuis l’espace…

Plus petites mais néanmoins imposantes, nos cathédrales sont percées de baies en pierre plus ou moins ajourées.

Les contraintes liées au poids du bâtiment et du matériau employé sont énormes et réaliser un motif libre dans de telles conditions est un tour de force.

L’aspect esthétique est bien entendu important, cependant plus les contraintes seront fortes plus on va tendre vers des solutions proches des possibilités du matériau.

En voyant le squelette du corail former à peu de choses prés le même dessin que la rose du portail de la Cathédrale d’Amiens, je me suis dit que la forme en « marguerite » dans un cercle devait être le pendant du carton ondulé pour un plan.

Je vais continuer à trier mes photos, je ferais sans doute d’autres trouvailles.

Une petite dédicace à Claire, une amie d’enfance, créatrice de robes en dentelle :

http://www.lavoixpourlesfemmes.fr/actualites/mode/2011/10/26/article_robe-mariee-nord-caudry-dentelle.shtml

Dentelle de corail