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Aquarelle de Circée de Paris ou Circaea lutetiana

La Circaea lutetiana  (Circée de Paris) est une petite Onagraceae (Onagracée) de sous-bois humide que l’on trouve un peu partout en France, sa floraison timide intervient pendant l’été.

L’échelle des fleurs demande un bon objectif macro, la teinte blanc rosée demande également un réglage lumière très fin.

Circée de Paris dans les bois
Circée de Paris dans les bois

Une fois coupées, les fleurs se fanent rapidement ce qui est décevant pour un petit croquis à la maison.

Équipé d’un téléphone portable à 5 Mégapixels, la réussite de la photo était très aléatoire, chaque année j’essaye d’avoir une précision plus nette.

Cette fois, je pense que je vais pouvoir démarrer une rubrique dédiée.

La Circée de Paris est une des rares plantes comportant des pièces florales par paires à chaque verticille :

  • Deux sépales
  • Deux pétales à deux lobes
  • Deux étamines
  • Un style avec un stigmate à deux lobes

Concernant la classification par nombre de pétales, cette plante est donc (à ma connaissance) unique dans sa catégorie.

Les Onagracées comme l’Épilobe sont généralement dotés de 4 pétales, c’est donc une espèce très particulière que cette Circaea lutetiana.

Pour aller plus loin que la faible macro de mon téléphone, j’ai réalisé une petite aquarelle en essayant de rendre quelques caractéristiques de cette plante :

  • Stigmate rosé sur un style blanc
  • Pétales blanc légèrement rosés
  • Sépales rosés
  • Fruits en forme de poires vertes, velues sur un axe formant un angle à 45 degrés avec la tige
  • Feuilles ovales (parfois légèrement cordées), opposées
  • Tige hérissée de petits poils
Aquarelle de Circée de Paris
Aquarelle de Circée de Paris

Moulage à l’alginate : Blanc comme neige

Le plâtre et la neige, deux matériaux blancs qui se marient bien ensemble.

C’est un moulage d’une main, réalisé avec de l’alginate, un produit que l’on achète en poudre et qui permet de mouler assez facilement des objets complexes avec beaucoup de détails.

L’alginate est faite à base d’algues, ce qui la rend relativement souple lors du démoulage.

Au départ il faut mettre le produit dans un sceau le mélanger avec de l’eau pour obtenir la consistance souhaitée.

On y plonge la main en faisant attention de ne pas créer de bulles. l’alginate chauffe légèrement et se stabilise.

Il faut ensuite retirer la main du moule :

En remuant légèrement la main, on arrive à faire rentrer de l’air et décoller progressivement toute la main. Le moule reste intact, il est possible alors d’y couler du plâtre.

Une fois le plâtre bien pris, il est possible de détruire l’alginate par petits morceaux et ne conserver que le moulage : une belle main en plâtre.

Cela peut servir de base à la réalisation d’une sculpture, mais vous comprendrez que cette méthode demande une grande quantité d’alginate et que pour mouler un corps entier il faut une piscine (et un tuba).

Pour ma part, je me suis un peu amusé avec la neige (l’année dernière), c’est un peu sordide, mais au moins c’est de saison.

Main neige
Main dans la neige

La pâquerette du nouvel an

Habituellement c’est un peu dur de trouver un modèle dans le jardin à cette saison.

Cette année j’ai trouvé rapidement mon premier sujet d’aquarelle : une pâquerette rebelle.

Je suppose que vu son nom, elle est censée fleurir à partir de pâques. De toute façon elle n’est pas la seule à montrer le bout de son nez en ce moment. Le bouton d’or, les rosiers et même certains arbres sont encore/déjà en fleurs.

La luminosité n’est pas là, mais pour certaines fleurs, des critères de température suffisent à mettre en route un nouveau cycle de floraison.

Cette « Daisy » formait un impact jaune et blanc au milieu de la pelouse, je l’ai mis en pot afin de pouvoir la poser sur une table et éventuellement l’arroser si l’aquarelle n’était pas finie en une séance (ce qui a été le cas).

Comme je l’ai dit précédemment, je n’aime pas trop les natures mortes.

J’ai essayé de dessiner le double mouvement en spirales inversées qui caractérise les astéracéees mais c’est bien plus petit qu’un gerbera alors mon pinceau chinois a eu un peu de mal.

Pâquerette aquarelle
Pâquerette aquarelle

Les coprins chevelus sont parmis nous

Oui cela peut être inquiétant de rencontrer ce champignon en pleine campagne, mais il semblerait qu’il soit inoffensif.

Il faut bien entendu demander à un pharmacien si vous souhaitez en consommer. Comme une certaine morille il se trouvait proche d’une route il faut donc oublier l’omelette aux champignons.

Coprin chevelu jeune

De plus ces Coprins se mangent jeunes et blancs, c’est vrai qu’il y en avait toute une colonie, je suppose que le sol devait comporter un beau mycélium.

Ces champignons au chapeau pointu se consument par le bas en prenant une teinte plastique noire qui indique un état avancé (donc plus comestible).

Coprins chevelus

Certains « Coprinus comatus » étaient même cachés sous de brindilles 🙂

Coprin caché