Archives par mot-clé : orchidée

Orchidée Blettilla hyacinthina striata

Cela fait quelques années que j’attendais ce moment, celui de pouvoir admirer la floraison de cette orchidée de jardin.

Sur l’étiquette de l’horticulteur il était précisé « protection hivernale » et je n’avais pas fait attention à ce détail important. Mais sans doute elle a été un peu protégée par les herbes hautes que je coupais régulièrement.

Chaque année des feuilles aux bords panachés me signalaient sa bonne santé et au fur et à mesure de nouvelles pousses se sont éloignées du pied mère. C’est sur le deuxième pied que j’ai pu constater cette année la présence d’une hampe, il ne restait plus qu’à attendre (impatiemment) la superbe floraison.

Comme d’autres orchidacées, les fleurs tournent en s’ouvrant (résupination), on découvre ensuite ce labelle tigré dominant de beaux sépales roses. Je ne m’attendais pas à une couleur aussi saturée ce rose est particulièrement soutenu.

Si la plupart des orchidées vivent perchées dans les arbres, l’orchidée Blettilla hyacinthina striata est terrestre ce qui est plus pratique pour la cultiver.

Voici une petite photo pour en profiter :

Hampe de l'orchidée
Hampe de l’orchidée Blettila

 

Je dois rappeler ici que les orchidées terrestres sont très sensibles à leur sol d’origine car elle se nourrissent en partie de longs réseaux souterrains créés par les champignons. Sans son réseau d’échanges, la plante va s’affaiblir et disparaitre.

Bienvenue chez Vanda

En sortant le Vanda dehors pour faire la photo au soleil, j’ai déclenché la curiosité d’un Syrphe qui est venu faire un vol stationnaire en face du labelle de l’orchidée. 

Le Syrphe tient plus de l’hélicoptère, là ou une mouche de maison se rapprocherait d’un avion (toujours en mouvement).

La phase d’observation s’accompagne de petits changements de position : Allo la tour de contrôle ? Demande autorisation d’atterrir sur la piste n°1.

Syrphe et Vanda
Syrphe et Vanda

La rotation des fleurs de Phalaenopsis (résupination)

L’orchidée Phalaenopsis se dessine sur un plan de symétrie gauche-droite dite « bilatérale » comme de nombreuses Orchidacées.

Chez le fleuriste, la hampe est attachée à un tuteur et pointe vers le haut comme cet hybride qui m’a servi de cobaye.

Dans la nature, le Phalaenopsis s’accroche dans un arbre et en l’absence de tuteur la hampe florale se place à l’horizontale sous le poids des fleurs.

Conclusion : Quel que soit la direction de la hampe, les fleurs se tournent pour que le labelle soit dans le bon sens !

Le labelle est une piste d’atterrissage pour les insectes, il est donc impératif que le dispositif soit bien orienté.

La rotation qui s’effectue au niveau du pédicelle (liaison de la fleur à la hampe) se nomme « résupination ». Cette rotation est inscrite dans les gênes mais pas seulement, elle va aussi s’ajuster à la position acrobatique de l’orchidée.

Comme j’avais réalisé une orchidée en plastique, je me suis rendu compte que la moindre asymétrie faisait tourner la fleur sur son axe.

Le Phalaenopsis est-il vraiment symétrique ?

Pour en être sûr j’ai donc découpé en pièces une fleur :

Découpe d'une fleur
Découpe d’une fleur

Il est possible de séparer les sépales des pétales avec un scalpel, ce qui permet d’y voir un peu plus clair.

La symétrie en miroir des sépales semble très approximative.

Le labelle en revanche est bien plus lourd et robuste que je pensais, ce pétale transformé joue sans doute un plus grand rôle dans l’ajustement du positionnement que les autres pièces florales.

Pièces de l'orchidée Phalaenopsis
Pièces de l’orchidée Phalaenopsis

 

Une fleur d’orchidée avec des bouteilles de lait

Voilà une réalisation qui ne demande pas une fortune en matériaux contrairement à la boule de roses que j’avais publiée lors d’un dernier article.

Le but est de réaliser une fleur de Phalaenopsis dans du plastique de bouteille de lait. Ce plastique a un grain proche de la texture de l’orchidée. Le respect de la symétrie est fondamental pour que la fleur soit réaliste, j’ai donc réalisé en premier un patron en papier avant de reporter le dessin sur mes bouteilles avec un feutre permanent.

Pour faire un dégradé de peinture acrylique jaune, j’ai utilisé la technique de la brosse à dent. Cela évite d’utiliser un aérographe. Un masque en papier sert juste à guider un peu les projections. Il faut ensuite rajouter quelques dessins maculaires de couleur pourpre.

(Ces traits vibrent normalement dans l’infrarouge et servent de balise d’atterrissage pour les insectes).

L’assemblage est monté ensuite sur une épingle (Comme un papillon) avec des petits points de colle pour maintenir les pièces florales dans l’axe.

Voilà une boutonnière « recyclage » qui devrait durer bien plus longtemps que la fleur originale.

Dessin d'une rosace au compas
Dessin d’une rosace au compas
Modèle reporté sur chaque axe
Modèle reporté sur chaque axe
Découpage des sépales
Découpage des sépales
Dessin des pétales
Dessin des pétales
Maquette de la fleur en papier
Maquette de la fleur en papier
Découpage des pièces florales
Découpage des pièces florales
Assemblage du labelle avec une perle
Assemblage du labelle avec une perle
Masque pour la peinture à la brosse à dents
Masque pour la peinture à la brosse à dents
Dessin des tâches pourpres sur le labelle
Dessin des tâches pourpres sur le labelle
Assemblage des pièces avec une épingle collée
Assemblage des pièces avec une épingle collée