Une morille dans la ville

Le début du printemps est  la saison des morilles .

J’en ai rencontré trois en ville dans une friche qui n’existe plus. Ces champignons urbains ne doivent pas être consommés car ce sont des éponges à particules.

Pour la photo en revanche aucun problème, je ne me suis donc pas privé de tirer le portrait de ce petit habitant dans son écrin de mousse.

Pied de MorilleSi vous avez de bon yeux, vous pouvez distinguer à l’arrière plan des maisons, j’ai posé mon appareil sur le sol pour cette photo, l’horizon n’est donc pas droit.

Comme un poisson rouge dans l’eau

C’est le printemps météorologique et la nature se réveille doucement. C’est le cas de ce poisson rouge qui a trouvé une petite place au soleil.

En dessous de restes d’iris des marais, l’endroit est bien calme. Après avoir mis le doigt dans l’eau, je me suis rendu compte à quel point elle était froide et que ces poissons n’ont vraiment pas une vie facile.

Du rouge, du vert, un bon prétexte pour faire une photo.

Perle de rosée sur un perce neige

La floraison d’un perce neige marque toujours le réveil des bulbes dans le jardin, après c’est l’enchainement des jonquilles puis des tulipes.

Avec une perle de rosée ce galanthus nivalis me semblait bien marquer le charme des photographies matinales dans le jardin.

Je profite de cette photo pour faire un nouveau réglage sur ce blog en distribuant moins de grandes photos sur la page d’accueil, afin d’accélérer l’affichage (une clé a été tournée).

Aquarelle de nymphéa rose

En classant les familles botaniques par nombre de pétales, je ne pouvais pas faire l’impasse sur les nymphéacées.

En effet après la Ficaire Fausse renoncule qui présente 8 pétales, j’ai bien du mal à trouver un représentant avec une géométrie stable au dessus.

Je lorgnais donc du coté du nymphéa qui va royalement se stabiliser à 28 pétales (pour celui de cette aquarelle).

Bien qu’habitant dans une ville traversée par un marais (et il y a des nymphéas) il n’est pas forcément évident de les prendre en photo. Celui-ci est le fruit de la composition d’un jardinier sur les bords de Loire.

Après avoir recherche dans la documentation, je pense que cette fleur rose est un Nymphéa ‘Attraction’.

La lettre phi serait une composante du mot « nénufar » ce qui est un appel direct au nombre d’or (1,61803399) en cherchant bien la fleur doit obéir à une répartition basée sur ce nombre.

Plus sérieusement, la nymphe personnage légendaire et aquatique nous donne plus de pistes pour la sémantique du nymphéa. A vouloir trop s’approcher de ces fleurs on finit bien souvent par tomber dans l’eau, la nymphe est donc bien gardée.

Je termine cet article en remerciant Claire Felloni pour ses explications sur le fond sombre dans ses aquarelles.