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Fleur de cactus : Le Rhipsalis capilliformis

Le Rhipsalis capilliformis est un cactus (Cactaceae) avec des caractéristiques un peu particulières.

Les Rhipsalis sont les seuls cactus présents en Amérique du sud avant l’arrivée de Christophe Colomb. Cela ouvre de nombreuses théories qui tentent d’expliquer comment cette cactée a partagée des gènes avec ses cousines de l’ancien monde.

Cette plante grasse se développe comme une chevelure, avec des ramifications retombantes, il est préférable de la suspendre vu qu’a l’état naturel elle se niche dans les arbres (épiphyte).

Comme ses fruits forment des baies rondes et translucides, elle porte également le nom de « Cactus Gui ». Pourtant cette plante n’a rien d’un parasite, tout au plus comme les orchidées, elle profite de son hôte pour s’établir en hauteur.

Autre bizarrerie pour une cactée, elle ne pique pas et c’est préférable car si c’était le cas elle serait très difficile à déplacer (le pot étant sous la chevelure verte).

Bien à l’abri du gel dans un salon elle sera à son aise. Cependant n’hésitez pas à la placer de temps en temps dans une véranda un peu plus froide (hors gel) pour obtenir une floraison.

Rhipsalis en véranda
Rhipsalis en véranda

J’ai essayé de compter le nombre de pétales, je pense qu’il y en à 5 ainsi que 5 sépales de la même couleur blanche, enfin ce n’est pas évident, il faut se munir d’une loupe…

Rhipsalis Profil
Fleur de Rhipsalis de profil

 

Hylocereus undatus en fleur à Madère : Fruit du dragon ou Pitaya

C’est une photo argentique un peu jaunie que j’ai ressortie de mes archives. Elle a été prise à Madère, ce qui explique la floraison de cette Cactaceae (Cactée) en extérieur.

Le nom de Hylocereus undatus ne vous dit certainement rien, son fruit le Pitaya est bien plus populaire. On le trouve parfois chez le primeur sous un autre nom, faisant travailler notre imagination :

Le fruit du dragon.

Je n’ai pas eu l’occasion de prendre en photo le Pitaya au marché, cependant vous trouverez une très belle aquarelle du Pitaya sur le blog de Claire Felloni.

Cette plante exotique est semi-épiphyte, le support d’un arbre ou d’un mur est donc apprécié ce qui lui permet d’avoir une partie à l’ombre tout en évitant le dessèchement. On imagine très bien les transferts d’humidité qui peuvent se produire entre la plante grasse et le mur.

Pitaya

Le nombre de pétales semble supérieur à 16.

La fleur s’ouvre de nuit, sa pollinisation est assurée essentiellement par des chauve-souris gourmandes ou des papillons.

Il ne faudra que quelques heures avant que la fleur commence à flétrir. J’ai donc eu beaucoup de chance de passer par là !

Fleur de Hylocereus undatus
Fleur de Hylocereus undatus

Bien entendu dans le cadre d’une culture industrielle, la pollinisation croisée est effectuée par l’homme en déposant le pollen d’une autre plante sur le stigmate.

La culture du Hylocereus undatus a donc quelques points communs avec celle de la Vanille qui est également un liane et nécessite l’intervention de l’homme pour favoriser la fructification en dehors de sa région d’origine.