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Fleur de cactus : Le Rhipsalis capilliformis

Le Rhipsalis capilliformis est un cactus (Cactaceae) avec des caractéristiques un peu particulières.

Les Rhipsalis sont les seuls cactus présents en Amérique du sud avant l’arrivée de Christophe Colomb. Cela ouvre de nombreuses théories qui tentent d’expliquer comment cette cactée a partagée des gènes avec ses cousines de l’ancien monde.

Cette plante grasse se développe comme une chevelure, avec des ramifications retombantes, il est préférable de la suspendre vu qu’a l’état naturel elle se niche dans les arbres (épiphyte).

Comme ses fruits forment des baies rondes et translucides, elle porte également le nom de « Cactus Gui ». Pourtant cette plante n’a rien d’un parasite, tout au plus comme les orchidées, elle profite de son hôte pour s’établir en hauteur.

Autre bizarrerie pour une cactée, elle ne pique pas et c’est préférable car si c’était le cas elle serait très difficile à déplacer (le pot étant sous la chevelure verte).

Bien à l’abri du gel dans un salon elle sera à son aise. Cependant n’hésitez pas à la placer de temps en temps dans une véranda un peu plus froide (hors gel) pour obtenir une floraison.

Rhipsalis en véranda
Rhipsalis en véranda

J’ai essayé de compter le nombre de pétales, je pense qu’il y en à 5 ainsi que 5 sépales de la même couleur blanche, enfin ce n’est pas évident, il faut se munir d’une loupe…

Rhipsalis Profil
Fleur de Rhipsalis de profil

 

Gui et santal pour 2013

A l’occasion de cette nouvelle année, quoi de mieux qu’un petit rameau de gui pour assurer de bonnes résolutions.

Celui-ci est vert avec une symétrie un peu amusante et c’est en vérifiant quelques informations que je me suis rendu compte que le gui avait changé de famille.

En effet, à l’occasion recherches récentes, il est à présent intégré dans la même famille botanique que le Santal (Santalacées), un arbre bien connu pour son parfum mais un peu moins pour son parasitisme.

Celui-ci a en effet des racines suçoirs qui se raccordent sous terre aux autres végétaux comme les hyphes de certains champignons.

Les plantes ont toujours plus d’un tour dans leur sac et nous surprennent par leur capacité d’invention.

En attendant d’en savoir plus sur le Santal et de cette famille passionnante, je vous souhaite une agréable année 2013 !

Le gui sous la neige

Gui sur les arbresAvec mon petit appareil photo/téléphone portable Samsung, difficile de sortir sous la neige.

Le numérique a beaucoup d’avantages, mais l’humidité c’est vraiment pas conseillé.

Armé d’un parapluie, cela va déjà mieux.

Voici donc un bosquet parasité par du gui, celui que l’on utilise en hiver pour souhaiter la bonne année.

Bien entendu celui qui produit les fruits globuleux est le gui femelle, le mâle étant épargné par nos rites de fin d’année.

On oppose souvent la lumière orange de nos ampoules à la lumière bleue des prises de vues en extérieur, en hiver c’est particulièrement vrai.

Fleurs de gui mâle

Fleurs de gui
Fleurs de gui

Après plusieurs essais infructueux, j’ai réussi à prendre en photo ce groupe de fleurs de gui.

Une petite étoile à quatre pointes en ogives, en ce point il y a des similitudes avec le Lilas, la couleur jaune citron et la disposition sont cependant bien différentes.

Ce sont des fleurs de gui mâles avec quatre tépales et anthères, contrairement à un article précédent ou était présenté la fleur de gui femelle que je n’avais pas encore bien identifiée.

Ici encore sans un objectif macro impossible de saisir les détails de la fleur mâle comme la femelle.

Cette plante parasite demande un peu de courage et d’équipement pour être présent au bon moment avec le bon matériel.