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Viscum album (Gui) - Famille des Santalacées
Parasite présent dans les livres d'histoire naturelle, le gui est populaire depuis la nuit des temps.
Le Gui femelle est souvent accroché au lustre le jour de l'an, pour la bise traditionnelle. C'est lui qui porte les fruits.
Le Gui mâle est en revanche moins connu, pourtant sa fleur jaune aux quatres sépales dispose d'une géométie très particulière en forme de bourgeon.
La fructifiction intervient en saison hivernale on remarquera au sommet des fausses baies translucides la marque des pièces florales.
Si il ne tombe pas sur les branches inférieures ou sur le sol, le fruit gluant collé au bec des oiseaux finira par être frotté sur un jeune rameau ou ingéré tout simplement. Avec un peu de chance, la graine germera.
La plantule épiphyte va utiliser en premier ses cotylédons pour vivre les premiers mois avant de de percer l'écorce et d'y installer ses racines.
Le parasitage sera partiel, car des feuilles viendront apporter un peu de substance nutritive à l'arbre.
Le gui est souvent associé au paganisme des rituels gaulois qui subsistent sous la forme actuelle dans notre société.
Santalacées (Album photo)
Le Santalum (Santal) est le représentant le plus connu de la famille des Santalacées. Arbre d'une hauteur de 10m environ, son parfum boisé est utilisé en inde pour le tilak : Marque de poudre jaune au milieu du front qui symbolise la spiritualité.
Comme le Gui, le Santal dispose de racines qui vont parasiter les autres végétaux, cependant le Santal n'est pas épiphyte, le parasitage se déroule discrètement dans le sol.
Pour en savoir plus sur les Santalacées :
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