Archives de catégorie : Art floral

Faire un gâteau végétal avec les fleurs du jardin

Après la boule de roses, voici une autre composition florale à symétrie radiale (je n’en suis pas l’auteur).

Ce gâteau est réalisé sur la base d’un cylindre de mousse Oasis, il est prédécoupé en forme de « tarte ». Dans ce montage la mousse de couleur verte reste apparente ce qui évite de devoir préparer ce support. Il faut juste l’immerger dans l’eau avant de commencer.

La symétrie rend le montage plus simple qu’une composition asymétrique, néanmoins dans ce cas il faut disposer de fleurs de taille  et formes identiques, ici des fleurs bien régulières de camomille blanche (Astéracées).

Pour les autres on essayera surtout de respecter une uniformité de couleur pour chaque genre :

Un ruban de velours vient finir cette composition qui sera à dévorer uniquement avec les yeux.

Composition de table cylindriqueVoilà, à vous de jouer maintenant !

 

Réaliser une boule de roses

Vous avez déjà essayé de faire une boule avec des fleurs naturelles? 

La boule de roses est un classique de la décoration florale. Pour réaliser ce type d’arrangement, il est nécessaire de partir d’une boule de mousse  bien grillagée, suspendue solidement au plafond avec une attache (un câble de métal robuste, une chaîne).

Le grillage doit être assuré à l’intérieur avec du ruban adhésif renforcé pour éviter de se retrouver avec des frites de mousse quand le support sera mouillé et très lourd.

Pour que les roses tiennent, il sera nécessaire d’arroser cette boule au maximum (c’est la solution la plus simple). La meilleure technique est cependant de tremper avant la boule de mousse dans un grand bac d’eau et attendre que ce support s’immerge naturellement. 

La mousse « Oasis » est celle qui est généralement utilisée par les fleuristes.

La longueur de tiges des roses doit être adaptée pour avoir un espacement idéal qui ne laisse pas voir le support.

Un bouquet de 100 roses (avec les tiges) fait une demi-sphère.

Avec des roses séchées ou des techniques de conservation adaptées, il est possible de  réduire la taille de la boule et le nombre de fleurs.

Boule de roses au feutre

 

Expo d’orchidées à l’Abbaye de Vaucelles

 

La semaine dernière se déroulait l’exposition internationale d’orchidées de l’Abbaye de Vaucelles.

C’est un peu particulier comme expo, cela se déroule sous une voûte de pierre avec une hygrométrie renforcée par un grand bassin et une température bien plus élevée qu’à l’extérieur.

Les orchidophiles y viennent acheter des orchidées rares ainsi que du matériel tout aussi sophistiqué, d’autres viennent pour admirer les jardins exotiques et prendre des photos.

En ce qui me concerne c’est avec mon nouveau téléphone Samsung GS II, que j’ai pu prendre ces photos. C’est assez critique, sans pied, en intérieur, mais ça passe.

N’ayant pas une culture aussi développé que les orchidophiles, je n’ai pas toujours compris en face de quelle orchidée mythique je me trouvais, c’est après chez moi que j’ai pu jouer au 7 familles genres avec les noms marqués sur les étiquettes.

Celle qui illustre cet article se nomme Angraecum sesquipedale ou Etoile de Madagascar pour les intimes. C’est une orchidée qui illustre la coévolution :

Charles Darwin a reçu de Mr Bateman une orchidée blanche similaire à celle-ci. Elle comporte du nectar au fond d’un long éperon de plus de 20 cm (voir la photo ci-dessous). Le nectar étant la récompense du pollinisateur, il en a déduit que l’on trouverait un jour un papillon doté d’une longue trompe.

Un peu plus tard le Xanthopan morgani praedicta a été décrété comme la clé du mystère, un Sphinx ayant une trompe adaptée à cette tâche.

La suite de l’histoire s’écrit bien plus tard avec des caméras sur le terrain, un pollinisateur surprise vient s’inviter à la fête sur une autre Angraecum :

http://www.cnrs.fr/insb/recherche/parutions/articles2010/s-hugel.htm

 

Chaque orchidée à donc sa petite histoire, dans cette Abbaye chacun pouvait y trouver son compte.

Angraecum sesquipedale
Angraecum sesquipedale

Bûche de Noël

La bûche de Noël peut prendre deux formes.

Il y a la vraie bûche en bois qui est décorée avec du houx panaché, des graines d’Entada (Fabacées), des pommes de pin et autres Lunaria annua (Brassicacées).

Cette bûche est assemblée au pistolet à colle ou avec une bonne agrafeuse.

Et puis il y a la bûche glacée. Cette année elle a pris la forme d’un contraste entre le chaud et le froid avec un petit dragon en pâte d’amande soufflant une pelure d’orange  dans une neige de meringue.

Bûche glacée au dragon
Bûche glacée au dragon

Je profite de ce petit article de Noël pour remercier le blog de Bretagne Buissonnière avec son petit concours qui m’a fait gagner un jeu de plateau historique 100% Breton : Le Roué Breiz.

Un cadeau très sympathique surtout que je ne m’attendais pas du tout à gagner quelque chose sur Internet.