Archives de catégorie : Carton à dessin

On y trouve mes aquarelles, des décors et bien d’autres choses…

Aquarelle du pavot somnifère

C’est à ma grande surprise que le nom de  Népenthes est utilisé pour décrire le Pavot dans l’Odyssée. Il est vrai que pour un moustique l’exploration de l’urne  du Népenthes se traduit sans doute par une tragédie similaire aux mammifères qui tenteraient de consommer les fruits du pavot.

Je parle du fruit et pas des graines, vu que c’est le fruit du pavot qui « pleure » du latex comme le ferait votre ficus d’appartement, un pissenlit et je ne sais trop quoi d’autre encore 🙂

J’ai donc soulevé une grosse documentation pour constituer ma nouvelle rubrique sur les Papaveracées.  Le vrai problème était pour moi de faire une aquarelle à partir d’une plante qui ne garde pas ses pétales longtemps après la coupe, c’est une fleur qui n’a pas sa place chez le fleuriste, sauf de superbes reproductions en tergal.

Pour ma part j’ai préféré un agrandissement d’une photo d’un pavot somnifère comme base, c’est moins agréable, mais bien plus stable.

Je n’ai pas résisté à rechercher ensuite sur le blog d’aquarelles de Claire Felloni une aquarelle sur le pavot, j’ai constaté une fois de plus mon manque de précision dans les détails.

C’est un métier, je dois rester modeste.

Je terminerais sur la description de la couleur du pavot somnifère, dans certains livres il est blanc, dans d’autres il est lilas. Je ne trancherais pas la question, il y a sans doute des variations.

Ceci n’est pas le mont Saint Michel

J’ai repris mes pinceaux (et surtout le crayon) pour faire cette scène de genre (de quel genre ?).

Cela démarre par des photos de nymphéacées, puis une aquarelle, puis à force d’en prendre en photo un peu partout, je suis allé voir ceux de ma ville qui sont nombreux et sont un plaisir à prendre en photo.

Donc le sujet n’est pas le Mont Saint Michel si bien décrit par Bretagne, mais…

La Collégiale de Saint-Quentin.

C’est vrai que sous certains angles on s’y croirait, j’ai mis deux photos côte à côte et l’ombre chinoise et presque identique.

Voilà pour l’arrière plan et surtout comment j’en suis arrivé à ce sujet qui n’est pas habituel chez moi.

Bien entendu cela n’a rien de surréaliste, mais on verra quand j’aurais terminé de peindre à quoi cela va ressembler (vu qu’il faut toujours ressembler à quelque-chose).

J’en profite pour faire un peu de pub pour mon ami Gwenaël. Il a réalisé vaillamment à l’aquarelle un album illustré reprenant des vues uniques et superbes de cet édifice.

Des crayons aquarellables pour dessiner un iris de jardin

Cela fait longtemps que je devais dessiner des iris, j’ai toujours eu du mal à couper cette fleur dans mon jardin.

Cette fois je l’ai dessiné « sur le motif » avec des crayons aquarellables et une sorte de pinceau réservoir à eau en plastique.

J’ai également essayé de dessiner un iris violet sans crayon violet, ce qui complique un peu la chose…

Beaucoup d’expérimentation donc, mais au final, je vais pouvoir me servir de ce dessin pour illustrer ma prochaine rubrique.

Dessin d'un Iris

 

Brocante : ton univers impitoyable

Quand on fait des dédicaces de BD, on rencontre souvent les vendeurs d’albums qui parcourent la France avec leurs bacs remplis d’albums d’occasion.

Ils affrontent les caprices du temps, les mauvais clients et bien d’autres galères encore.

Pour le prochain collectif de la Lanterne à BD, j’ai créé un scénario clin d’œil qui devait rentrer dans le thème de l’abum 2011 « le Gothic » , le dessin des planches a été réalisé par Celadone.

Ayant été décorateur de dessins animés, je me suis remis sur le décor, le temps d’une planche pour voir ce que cela donnait en couleur.

J’ai utilisé beaucoup de calques, trop certainement. L’ordinateur a eu du mal à suivre, plusieurs fois, j’ai été obligé de débrancher la tablette graphique pour sauvegarder…

Si il y a une prochaine fois ce sera à l’aquarelle 🙂

Vous trouverez la planche sur le site de Celadone, et bientôt l’histoire complète dans le prochain collectif de La Lanterne à BD.