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La Circée de Paris a deux pétales

Voilà bien trois ans que je cherche cette herbe aux sorcières et cette fois je l’ai trouvée.

Il faut dire que ce n’est pas bien gros, les fleurs sont minuscules et blanches, je touche les limites de la cellule de mon téléphone qui ne fait pas la mise au point sur un si petit objet (je fais la mise au point sur ma main avant).

Mon site Espace Graphique est organisé en fonction du nombre des pétales des fleurs est cette Onagracée n’en comporte deux, ce qui est le seul exemple à ma connaissance.

Si vous souhaitez des informations botaniques sur cette plante je vous conseille le blog végétal (rubrique Circée de Paris).

En ce qui concerne Circée ou plutôt Circé, c’est une magicienne abominable de la mythologie grecque. Connue notamment pour avoir transformé les compagnons d’Ulysse en cochons. La métamorphose animale n’était pas sa seule spécialité (elle décrochait également les étoiles du ciel !). Ulysse avait été mis au parfum et avait pris le soin de mêler quelques  herbes dans le philtre qu’il allait boire.

L’herbe utilisée par Ulysse répond au nom de Moly et il serait hasardeux de l’attribuer directement à notre candidate à deux pétales.

Pierrefonds, un château à escalier double et des Lys

Rose de pierre Après Chambord et son escalier à double révolution, je découvre qu’un escalier similaire existe à Pierrefonds (Picardie).

Plus compact, celui-ci tient dans un quadrilatère sans colonne centrale.

Ce château à été recomposé par Viollet-le-Duc suite à une longue période tragique.

Dans la chambre de l’empereur, l’abeille de Napoléon décore la cheminée à la place traditionnelle de la fleur de Lys royale (L’iris des marais).

Une rose avec des entrelacs mêlant une étoile de David et un hexaèdre (Lys) ornent la façade de la chapelle.

Un Lis à 6 pétales est représenté avec réalisme sur un des 4 montants du portail, chaque montant représente une famille botanique différente.

Les liliacées, les astéracées, les rosacées (avec les épines), et une famille à 5 pétales.

Lys de pierre Aster de pierre

Pierrefonds Escalier double de Pierrefonds

Plantain d’eau sur fond de nénuphars

Plantain d'eauAprès les fleurs de Gui, voici une autre plante à 3 pétales. Le Plantain d’eau (Alisma plantago aquatica) est de la famille des Alismatacées. Cette plante aquatique dispose ici de 6 étamines, on peut bien voir le détail des ramifications de l’inflorescence sur cette photo.

De la même manière que le nénuphar (en fond) la prise de vue en macro des fleurs est rarement simple.

Les fleurs blanches rosées sont plus lumineuses que leur entourage, quand  la fleur est petite, la cellule choisit le fond comme référence (ici c’est sombre). Il est assez courant de devoir baisser d’un diaphragme pour capter les nuances à l’intérieur du blanc.

La mobilité de la fleur sur sa tige et sur son milieu aquatique nécessite également un calme parfait (vent nul, courant nul), la présence du soleil est un atout qui permet de monter dans les vitesses et de saisir le mouvement.

La photo a été prise avec un téléphone portable dans des conditions idéales.

Aquarelle d’une Alliaire Officinale

Aquarelle Alliaire officinale
Aquarelle Alliaire officinale

J’ai mis environ 2 ans avant de pouvoir prendre en photo une fleur de la famille des Brassicacées (Crucifères), entre les choux qui ne fleurissent pas (dans le jardin) et les fleurs sauvages qui ont une période de floraison courte, cette famille résistait à la prise de vue.

Il faut dire que le chou brocolis ne mettait pas vraiment en évidence les fleurs sans un bon objectif macro.

C’est l’Alliaire officinale qui me permet donc d’ouvrir cette nouvelle famille importante dans l’approche de mon site : elle a 4 pétales.

Une fois la photo prise, j’ai démarré mon aquarelle devant l’écran de l’ordinateur. Après une première approche qui vise à rendre la réalité, j’ai repris les couleurs en exagérant certains tons afin de rajouter un peu d’émotion dans cette capture rapide (sans dénaturer toutefois l’esprit de la plante).

La rhubarbe derrière le dessin ne fait pas partie de la famille des Brassicacées, mais des Polygonacées elle fera sans doute l’objet d’une prochaine aquarelle (ou de confitures*).
*Chez la rhubarbe, les feuilles sont toxiques, mais les bâtons sont consommables.