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Dentelles de pierre, corail et cathédrales

En manipulant des photos, j’ai mis côte à côte la grande rose de la Cathédrale d’Amiens et la photo d’une section de corail.

Rose : Cathédrale d'Amiens

L’analogie est intéressante car le le corail fabrique avec son petit échafaudage vivant un ouvrage de calcaire qui répond à certaines règles de solidité et de nécessités vasculaires.

Je ne rappellerais pas que la grande barrière de corail est visible depuis l’espace…

Plus petites mais néanmoins imposantes, nos cathédrales sont percées de baies en pierre plus ou moins ajourées.

Les contraintes liées au poids du bâtiment et du matériau employé sont énormes et réaliser un motif libre dans de telles conditions est un tour de force.

L’aspect esthétique est bien entendu important, cependant plus les contraintes seront fortes plus on va tendre vers des solutions proches des possibilités du matériau.

En voyant le squelette du corail former à peu de choses prés le même dessin que la rose du portail de la Cathédrale d’Amiens, je me suis dit que la forme en « marguerite » dans un cercle devait être le pendant du carton ondulé pour un plan.

Je vais continuer à trier mes photos, je ferais sans doute d’autres trouvailles.

Une petite dédicace à Claire, une amie d’enfance, créatrice de robes en dentelle :

http://www.lavoixpourlesfemmes.fr/actualites/mode/2011/10/26/article_robe-mariee-nord-caudry-dentelle.shtml

Dentelle de corail

Ma version du hollandais volant

Voici une huile que je viens juste de terminer pour coller dans le dernier thème de la Lanterne à BD : l’Héroic Fantasy.

La dernière fois j’étais un peu hors sujet dans le collectif, cette fois j’ai fait un effort.

Bon évidemment cette illustration n’est pas vraiment à sa place dans ce blog, cependant vous aurez remarqué que le coucher de soleil est le même que celui que j’avais pris en photo il y a quelques semaines.

J’avais dit que j’en ferais une huile, voilà qui est fait.

J’ai démarré avec un dégradé à la térébenthine avec du bleu outremer, une couleur toute dédiée pour ce hollandais volant.

Pour les nuages, je me suis rappelé les anciens conseils de mon ancien professeur de dessin « Gras sur maigre », à l’époque je peignais à l’acrylique, cette remarque avait moins de sens pour moi.

Donc ensuite, les masses principales, le pic rocheux en contre-jour, les montagnes et j’attaque le bateau et son dragon.

N’étant pas du tout marin, j’ai été obligé de me documenter un peu pour ce galion gothique, c’est toujours très instructif le dessin, cela permet de fixer des images sur un imaginaire un peu chaotique.

Un dragon, c’est pas très facile à dessiner surtout les ailes, on sait jamais dans quel sens faire les articulations. C’est loin d’être le premier qui sort de mes cartons, mais la pose enroulée autour du galion devait être naturelle.

C’est plus compliqué que de peindre les nuages d’après photo.

Après, il faut accorder les couleurs : J’avais une palette assez réduite (bleu outremer, orange, rouge carmin, noir, blanc) l’accord était assez facile.

Ensuite les lumières, plomber l’arrière du bateau, sans doute pas assez, c’est dur d’assombrir des éléments que l’on a soigneusement dessiné…

Si vous trouvez ce tableau mal fait, je comprends. J’ai moi même beaucoup ri en regardant certains tutoriels.

C’est normal on s’expose toujours à la critique quand on publie sur un blog.

Les fougères du château

Fougères sur un murLa fougère aime incontestablement se loger entre les joints des murs. Dans la muraille de ce château, j’ai repéré cette langue de cerf que je ne pensais pas trouver ici.

Visiblement elle n’est pas la seule, c’est toute une petite famille qui vit entre ces deux pierres.

Quand l’eau coule régulièrement sur un mur on finit toujours par avoir une petite colonie.

Je ne me lasse pas de ce vert tendre de l’asplenium qui prend toute sa saturation après la pluie.

Pierrefonds, un château à escalier double et des Lys

Rose de pierre Après Chambord et son escalier à double révolution, je découvre qu’un escalier similaire existe à Pierrefonds (Picardie).

Plus compact, celui-ci tient dans un quadrilatère sans colonne centrale.

Ce château à été recomposé par Viollet-le-Duc suite à une longue période tragique.

Dans la chambre de l’empereur, l’abeille de Napoléon décore la cheminée à la place traditionnelle de la fleur de Lys royale (L’iris des marais).

Une rose avec des entrelacs mêlant une étoile de David et un hexaèdre (Lys) ornent la façade de la chapelle.

Un Lis à 6 pétales est représenté avec réalisme sur un des 4 montants du portail, chaque montant représente une famille botanique différente.

Les liliacées, les astéracées, les rosacées (avec les épines), et une famille à 5 pétales.

Lys de pierre Aster de pierre

Pierrefonds Escalier double de Pierrefonds