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Chou Romanesco

Voilà, après un petit tour dans le jardin, j’ai enfin ma photo de chou Romanesco.

J’en avais besoin pour faire un petit topo sur les fractales dans les Brassicacées.

Il y a encore un mois j’écumais les rayons des primeurs en vain pour avoir une tête de chou, et voilà que ceux du jardin ont repris de la graine. Les dernières fleurs n’avaient rien de symétriques.

Je ne sais pas si je vais en faire une aquarelle, mais dans tous les cas, il faut un solide dessin pour mettre en valeur la géométrie de ce crucifère qui multiplie les axes de symétrie.

Chou Romanesco
Chou Romanesco

Le cotinus coggygria un arbuste tout en contrastes

Il y a des saisons ou le jardin est un vaste chantier et ou les fleurs ne sont plus à la fête.

Néanmoins certains arbustes comme le Cotinus coggygria en profitent pour sortir le grand jeu, du rouge pourpre, les feuilles passent au rouge orange saturé.

L’arbre à perruques est de la famille des anacardiacées, au printemps il joue aux pom pom girl en agitant ses perruques dans le vent, ce qui est un effet visuel également très intéressant.

Contrairement à l’érable du Japon qui prend également de belles couleurs en automne, le Cotinus coggygria Royal purple reste arbustif ce qui lui permet de s’adapter à de petits jardins.

Pour les peintres, ce rouge rentre parfaitement en complémentaire avec le vert de la végétation aux alentours.

Dans notre œil les capteurs de rouge (cônes) vont être fortement sollicités quand on va regarder une feuille rouge. Quand on va déplacer le regard vers les d’autres feuilles vertes, ce sont d’autres cônes (verts et bleus) qui vont prendre le relais et dans ce cas le rouge sera cette fois sous représenté.

Avec ce contraste deux couleurs complémentaires mises côte à côte vont paraître plus saturées qu’elles ne le sont réellement.

A l’époque ou on oriente des spots sur des tableaux pour faire ressortir toute la saturation de la peinture, on reste encore « scotché » devant des fresques murales réalisées dans des endroits sombres par les maîtres de la renaissance.

Pour que ces fresques resplendissent à la lumière d’une bougie, il était obligatoire d’utiliser toutes les astuces pour que les scènes restent lisibles.

  • Une vierge à la peau orange avec un drapé bleu (complémentaire)
  • Un bras lumineux devant un fond sombre (luminosité)
  • Un personnage dans des couleurs chaudes devant un paysage froid (température)
  • Un trait d’une couleur pure au dessus d’un mélange éteint (saturation)

Le long de la silhouette d’un personnage, la ligne de séparation ne sera pas marquée par un trait noir, mais une succession de contrastes divers. Un procédé complétement artificiel mais qui doit passer comme naturel.

Devant les feuilles si bariolées de ce Cotinus, je ne peux que apprécier ce passage variable dans différents modes de contrastes.

Espace graphique casse la graine

La fleur de pissenlit qui tournait sur la page d’accueil du site Espace Graphique a été remplacée par ce grainetier.

La première animation (Flash) n’était plus compatible avec la lecture sur nos petits mobiles.

J’avais d’autre part cette casse d’imprimerie que je voulais transformer en râtelier à graines. L’idée était amusante et si j’arrivais à trouver toutes les familles du site, je pouvais m’en servir de menu.

A partir de ce point de départ a commencé une chasse au trésor pour trouver les graines des 32 familles botaniques composant les rubriques d’Espace Graphique.

J’ai commencé par chercher dans les graines récoltées dans le jardin : tournesol, ipomée, tradescantia, pervenche.

Parfois il était plus facile de les présenter dans leur capsule : lilas, campanule, œillet.

Le mois d’août m’a permis de récupérer des fruits verts et oranges, avec une note d’humour pour la fougère qui n’est pas une fleur et dont le pied entier me donnait l’espoir de rester un peu cohérent dans ce classement. La fougère qui fait exception par son mode de reproduction, ne rentre pas bien dans les cases …

Dans le même ordre d’idée, la gousse de vanille qui sort du tiroir des épices et prend beaucoup de place sur le casier.

Avec les clous de girofle, c’est l’explosion de parfum, j’en ai mis un peu trop… Un oignon de cuisine suffit pour les amaryllidacées, les clous de girofle continuent à saturer mes narines.

On continue dans les paquets : maïs, pois.

Quand j’ai regardé mon paquet de café moulu j’ai pensé que les Rubiacées allaient me donner du fil à retordre. Je remercie le magasin « A la ville d’Asti » de m’avoir fourni du café non torréfié « Ce n’est pas pour consommer, c’est pour une photo ».

En mangeant quelques abricots je récupère quelques drupes pour les rosacées (J’avais plus de 10 solutions pour cette famille).

Pour les mauves, j’avais le choix entre des graines de rose trémière ou une fleur de coton issue d’un carton de fleurs exotiques. J’ai bien entendu pris le coton qui a une histoire chargée.

Après quelques autres péripéties j’arrive donc à 30 sur 32, un score que je n’espérais pas arriver en moins d’un mois.

Il y a cependant un intrus, la follicule de Pivoine : Je pensais que cette famille faisait déjà parti du classement d’Espace Graphique, ce sera pour une autre fois.

Reste donc en dehors du tableau les Streliziacées une famille exotique assez étroite, les Nymphéacées dont les graines doivent pouvoir s’acheter en graineterie.

J’ai laissé également le gui sur son arbre perché, vu que de toute manière j’avais réalisé un carré avec mes cases et que pour ouvrir un nouveau quartier il m’en faudrait bien plus.

Voilà donc pour la petite histoire de la photo. C’était un véritable jeu et il reste encore un carton de graines exotiques comme cette gousse de 20 cm de long, non identifiée…

Gousse exotique

 

Haricots géants
Gousses de fabacées et Haricot de Soissons

Mue d’insecte sur une feuille de framboisier

Pour revenir à un article précédent sur le kiwi, j’ai arrêté de prendre en photo la progression des petits œufs, vu que cela ne bouge plus beaucoup (mais si il y a du nouveau, je placerais de nouvelles photos).

Voici donc un truc plus amusant, qui ressemble à une mue et qui se déroule cette fois sur une feuille de framboisier.

AlienVoici la photo de départ, qui est franchement pas ragoutante, surtout quand on ramasse les framboises.

Parfois la partie gélatineuse se lève en colonne, cramponnée à la feuille avec une sorte de ventouse à crochés.

Avec le temps, la larve devient plus rouge et prend des tâches, ce qui est déjà plus intéressant.

On verra bien ce que cela va donner, en attendant je retourne à ma peinture.

Mue en cours
Mue en cours
Sortie de mue
Sortie de mue