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Æschne et Sympétrum rouge sang sur les chemins du marais d’Isle

C’est  en regardant distraitement des petites baies sur le bord du chemin que j’ai aperçu ce qui ressemblait à une grande libellule bleue et verte :

Un Æschne que j’avais déjà vu avant au Château de Chaumont-sur-Loire. Cette fois c’est au marais d’Isle de Saint-Quentin que la rencontre a eu lieu.

Æschne- dessus
Æschne – dessus

Comme la dernière fois, j’ai eu l’occasion d’approcher à quelques centimètres la belle bleue, ce qui ma permis de prendre plusieurs photos. Je pense que c’est un mâle (à confirmer).

Æschne- Appendices
Æschne – Appendices

Un peu plus loin et toujours au bord du chemin, c’est une tâche rouge qui a attirée mon attention : Un Sympétrum rouge sang.

Sympetrum sanguineum
Sympetrum sanguineum

J’avais sur moi un petit appareil photo, il avait un meilleur objectif macro que mon smartphone. Sans l’immobilité des deux Odonates, mon appareil n’aurait servi à rien.

En général ces insectes passent à toute vitesse à coté de nous avec un bruit de vibration, il restent sur une zone de marais en faisant leur petite ronde comme un hélicoptère miniature.

Liane rouge

Voici un drôle de spectacle que cette liane rouge sur une branche de saule (Salix).

Sans les feuilles il est difficile de savoir ce que c’est. Même en regardant dans l’arbre je n’ai rien vu de plus.

Il faut alors écarter un peu les herbes au sol pour voir quelques épines (faible indice).

C’est souvent le problème avec les lianes, on ne voit qu’une partie de la plante, les fleurs se trouvent parfois plusieurs dizaines de mètres au dessus du sol. N’ayant pas un ballon pour explorer le haut du saule je suis resté un peu sans réponse…

Tige rouge
Tige rouge ponctuée d’épines
Saule
Saule

Bizarrerie de la nature : La fleur de Ruscus aculeatus

Le Ruscus aculeatus est de la famille des Asparagacées, comme l’asperge, il produit une sorte de feuillage qui est parfois utilisé par les fleuristes.

La plante à une croissance lente, le lichen sur cette photo témoigne de l’aspect persistant de cet arbuste.

Le Ruscus sec est très durable et peut même être peint avec une bombe or pour des décorations de Noël.

Le gros inconvénient c’est qu’il est très piquant, il porte le nom vernaculaire de « Fragon faux houx » ce qui peut donner une indication sur ses qualités défensives. Dans un bois, les animaux vont faire le tour plutôt que de traverser un massif de Ruscus.

Les fleurs miniatures disposent de 6 tépales et sont implantées au milieu d’une fausse feuille (le cladode), dans cette famille la tige verte se charge de faire de la photosynthèse.

Une baie verte puis rouge prendra bientôt la place de la fleur au centre du cladode.

Si certaines parties de la plante peuvent être comestibles, il ne faut pas consommer la baie toxique, mais qui s’y risquerait avec une telle protection ?

Baie de Ruscus
Baie de Ruscus

Iris des marais et Scrofulaire à oreillettes dans la réserve naturelle

C’est la saison de la floraison des Iris des Marais avec des belles tâches jaune d’or au milieu de la végétation semi-aquatique, j’ai pris quelques photos dans cette réserve naturelle sur la Somme à St-Quentin.

Iris pseudacorus
Iris pseudacorus
Réserve naturelle du parc d'Isle
Réserve naturelle du parc d’Isle

 

Avec notamment une Scrophularia auriculata (Scrofulaire à oreillettes), une petite fleur rouge pourpre qui est de la même famille que la digitale (Scrophulariacées). Cette plante de la taille d’un petit arbuste a le pied dans l’eau. Sa tige ressemble à un bâton de rhubarbe (rectangulaire et pigmentée de rouge et vert) mais avec une petite section.

 

Scrophularia auriculata
Scrophularia auriculata
Scrophularia auriculata - feuilles
Scrophularia auriculata – feuilles

 J’ai croisé une demoiselle verte que je n’ai pas identifiée, mais elle m’a fait l’honneur de poser devant mon viseur.

Demoiselle non identifiée
Demoiselle non identifiée