Le fruit du lotus

Le Lotus ne fait pas parti des nymphéacées comme le nénuphar mais se range dans la famille des nélumbonacées.

Non rustique, on le retrouve surtout dans des climats chauds et humides comme le Vietnam avec le Lotus sacré (Nelumbo nucifera) blanc à nervures roses, ou le Lotus d’Amérique du sud (Nelumbo lutea) au cœur jaune.

Des hiéroglyphes nous révèlent également sa présence en Égypte ancienne.

Il porte feuilles, fleurs et fruits bien au dessus du niveau de l’eau en isolant l’ensemble des pièces florales de la boue.

Les feuilles ne sont pas grasses comme le nénuphar, mais disposent d’un matériau exceptionnel qui repousse mécaniquement l’eau sous forme de gouttelettes.

Un bouquet de lotus est un assemblage simple de fleurs aux longues tiges entourées de ces feuilles si résistantes. Il est assez rare de pouvoir composer un bouquet harmonieux en utilisant des fleurs et des feuilles de la même plante. Avec le Lotus c’est un assemblage bien équilibré.

La fleur est comestible : le thé aux étamines de lotus est réputé et les graines sont consommées en salade.

Le fruit est suffisamment robuste pour servir de décoration une fois séché, il contient de petites alvéoles globuleuses qui contiennent les akènes. La forme est reprise dans le design pour de multiples déclinaisons.

Fruit du lotus sec
Fruit du lotus sec

Ce réceptacle flottant est particulièrement adapté pour voguer sur un étang et laisser retomber les germes un peu plus loin.

Aquarelle de poisson rouge

Lors du choix d’un sujet on est libre de l’interpréter avec différentes techniques.

Pour peindre un poisson, quoi de mieux que l’aquarelle ?

Pour être vraiment dans le gestuel, je n’ai pas fait de dessin au crayon. Un léger lavis m’a permis de préciser quelques repères.

Le poisson rouge doit avoir deux ans, il commence à être gros pour son aquarium. Cet été il va gagner un bassin d’extérieur avec de grandes carpes pour voisinage.

Dans l’aquarium il présente successivement ses deux faces, j’ai du donc être patient, le pinceau chinois à la main en attendant sa rotation pour poser une touche de couleur.

Cela donne donc à peu près une touche pour deux rotations. C’est un bon exercice de croquis.

Selon les règles de la mise en page, le poisson est tourné vers le passé (la gauche), je ne l’ai pas retourné avec Photoshop car son flanc gauche doit rester comme il est.

C’est là toute la différence entre un autoportrait fait avec un miroir de celui fait avec une photo ou une vidéo :

L’autoportrait fait avec un miroir présente un visage que seul l’artiste connait, c’est une vision peu réaliste. On imagine mal les grands peintres classiques se mettre à faire un autoportrait abstrait, pourtant nous n’en sommes pas loin…

Donc, si on dispose de la photo d’un peintre, où si son visage est asymétrique (exemple : une oreille coupée) on peut rapidement savoir si l’artiste a utilisé un miroir où une photographie pour  réaliser son autoportrait.

A noter pour complexifier la chose que notre œil fonctionne comme une lentille d’appareil photo, les faisceaux qui le traversent s’inversent au fond de la rétine (haut bas et droite gauche).

C’est donc notre cerveau qui replace tout dans le bon sens.

Je dois préciser que l’aquarium est plat, ce qui évite d’en rajouter sur le thème des déformations et surtout de faciliter l’intégration de mon hôte dans un bassin où les images ne sont pas déformées.

Oui je sais, le mythe de la caverne a encore frappé !

Escalade de la Morelle douce-amère

Bien que cela ne soit pas vraiment la saison de la floraison de la Morelle douce amère, j’ai décidé de publier cette photo.

La Morelle est assez connue pour ses fruits toxiques, qui resteront tardivement à l’abri des prédateurs avant d’être consommés blets par des oiseaux affamés.

Les alcaloïdes présents chez les solanacées se retrouvent dans les feuilles de légumes tels que la tomate, la pomme de terre ou l’aubergine. D’autres membres de cette famille en contiennent même dans les fruits ce qui les rend dangereux à la consommation. C’est la cas du beau Datura, de la Belladone mais également de la Morelle.

La fleur violette dispose de 5 pétales violets et des étamines jaunes, deux couleurs complémentaires qui lui assurent grâce et visibilité.

La coccinelle d’un rouge tonique s’habille également en complémentarité sur le fond vert.

« Ne nous mangez pas, vous risquez de le regretter » semblent nous indiquer la coccinelle et le fruit rouge de la Morelle douce-amère.

Une petite fleur en origami

Le jardin étant dévasté, j’ai décidé de faire des fleurs… en papier.

L’épaisseur du papier à son importance, si elle conditionne la résistance du futur volume, elle joue également sur la difficulté du pliage.

J’ai pour ma part utilisé un papier un peu épais qui m’a donné un peu de fil à retordre lors des dernières opérations.

Au bout de quelques minutes, j’ai été obligé de sortir mon arme secrète : Le coupe papier.

Dans les derniers moments, je ne comprenais plus ce qui était marqué sur mon manuel, c’est impressionnant comment au bout de 5 plis on se retrouve dépassé par la complexité…

Les vraies fleurs déploient parfois leur pétales de manière un peu froissées, c’est le cas notamment de certaines Papavéracées à 4 pétales très fins.

D’autres comme la fleur de gui sont plus robustes et ressemblent à des bourgeons.

J’ai essayé de plier les ptits papiers et voici le résultat :

Fleur de papier en origami
Fleur de papier en origami