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Aquarelle du pavot somnifère

C’est à ma grande surprise que le nom de  Népenthes est utilisé pour décrire le Pavot dans l’Odyssée. Il est vrai que pour un moustique l’exploration de l’urne  du Népenthes se traduit sans doute par une tragédie similaire aux mammifères qui tenteraient de consommer les fruits du pavot.

Je parle du fruit et pas des graines, vu que c’est le fruit du pavot qui « pleure » du latex comme le ferait votre ficus d’appartement, un pissenlit et je ne sais trop quoi d’autre encore 🙂

J’ai donc soulevé une grosse documentation pour constituer ma nouvelle rubrique sur les Papaveracées.  Le vrai problème était pour moi de faire une aquarelle à partir d’une plante qui ne garde pas ses pétales longtemps après la coupe, c’est une fleur qui n’a pas sa place chez le fleuriste, sauf de superbes reproductions en tergal.

Pour ma part j’ai préféré un agrandissement d’une photo d’un pavot somnifère comme base, c’est moins agréable, mais bien plus stable.

Je n’ai pas résisté à rechercher ensuite sur le blog d’aquarelles de Claire Felloni une aquarelle sur le pavot, j’ai constaté une fois de plus mon manque de précision dans les détails.

C’est un métier, je dois rester modeste.

Je terminerais sur la description de la couleur du pavot somnifère, dans certains livres il est blanc, dans d’autres il est lilas. Je ne trancherais pas la question, il y a sans doute des variations.

Brocante : ton univers impitoyable

Quand on fait des dédicaces de BD, on rencontre souvent les vendeurs d’albums qui parcourent la France avec leurs bacs remplis d’albums d’occasion.

Ils affrontent les caprices du temps, les mauvais clients et bien d’autres galères encore.

Pour le prochain collectif de la Lanterne à BD, j’ai créé un scénario clin d’œil qui devait rentrer dans le thème de l’abum 2011 « le Gothic » , le dessin des planches a été réalisé par Celadone.

Ayant été décorateur de dessins animés, je me suis remis sur le décor, le temps d’une planche pour voir ce que cela donnait en couleur.

J’ai utilisé beaucoup de calques, trop certainement. L’ordinateur a eu du mal à suivre, plusieurs fois, j’ai été obligé de débrancher la tablette graphique pour sauvegarder…

Si il y a une prochaine fois ce sera à l’aquarelle 🙂

Vous trouverez la planche sur le site de Celadone, et bientôt l’histoire complète dans le prochain collectif de La Lanterne à BD.

Lamier pourpre saisi par le gel

Voici une petite plante de la famille des Labiées qui est très commune mais qui est comestible. Je ne devais pas la prendre en photo, mais la cristallisation du gel rend très sympathique cette fleur violette.

Pour faire la mise au point avec l’objectif autofocus, je place ma main devant l’objectif à une dizaine de centimètres, j’appuie légèrement. La luminosité est évaluée en même temps que la distance, la couleur d’une main est parfaite pour étalonner la lumière.

Ensuite je retire ma main devant l’objectif, je replace l’objectif du téléphone en face de la fleur (à la même distance) et j’appuie plus fort pour déclencher la prise de vue.

Les fleurs comportent souvent des formes très découpées, l’autofocus peut être perdu entre la masse et le fond, cette petite technique permet de mieux réussir les photos quand l’objectif ne comporte pas de bague de mise au point.

Bien entendu pour les puristes, il est possible de faire la même chose avec une cellule et un mètre, mais dans ce cas je crois qu’il vaut mieux utiliser un appareil photo.

La fonte du glacier Perito Moreno

Glacier Perito MorenoEt bien non ce n’est pas moi qui l’ai fait, je ne suis pas allé en Argentine prendre en photo ce glacier célèbre. Ce n’est pas non plus une photo provenant de Wikipédia, qui est une source extraordinaire d’informations pour notre génération de geeks.

Tout simplement mon cousin Xavier qui a fait un grand tour en Argentine et a eu l’occasion de prendre ces superbes clichés.

La couleur bleue d’un glacier est particulièrement intéressante pour un peintre. Quand un objet est clair, la couleur de la lumière qui l’éclaire peut devenir dominante.

Les premiers cours de peinture consistent à mettre un drapé blanc sur un chevalet. Si l’étudiant sort son tube de blanc pour peindre toutes les nuances, il ne s’en sort pas. Il faut alors sortir du bleu, du jaune etc…

Bien entendu on a tendance à utiliser des couleurs pastel pour rester proche du blanc, pourtant en montant en saturation le sujet devient plus vivant. L’équilibrage devient de plus en plus difficile en renforçant ces contrastes.

Cette photo me fait penser à un tableau romantique de Caspar David Friedrich La mer de glace qui illustre bien le principe selon lequel un paysage blanc peut devenir très coloré sous l’œil de l’artiste.

J’espère que Colibri aura remarqué l’allusion à son soutien à mon blog, merci également à Bretagne Buissonnière qui a réalisé un nombre important de liens vers mon site. Afin de vous remercier, j’ai placé sur mon site Espace Graphique des liens de pied de page.