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Dessiner un âne au crayon de bois

Dessiner des animaux n’est pas chose facile, surtout les chevaux et les ânes.

Les articulations des pâtes sont en partie intégrés dans le corps, si on part sur la base des articulation humaines, on ne s’y retrouve pas.

J’ai eu l’occasion ce weekend de voir quelques ânes, ce qui m’a permis de les prendre en photo sous différents angles afin de pouvoir réaliser ce dessin.

J’ai appris à ce sujet que certains on cette tâche longue qui descend sur la pâte, comme un zèbre mais avec une seule zébrure.

Carnet de croquis sur la paille

 

Crayonné de l’île temple

Voici la première case d’une nouvelle histoire que je suis en train de dessiner.

Elle présente un décor marécageux au milieu duquel se dresse un temple. La petite famille « Sep te bre » s’y réfugie, c’est la suite de l’épisode paru dans le dernier album collectif de La Lanterne à BD, le fameux N°6.

Je n’ai pas super bien « cleané » mon dessin ce qui va sans doute me poser des problèmes lors du passage à l’aquarelle vu que les couleurs restent transparentes. Afin de résoudre ce point, je vais sans doute décalquer ma première planche sur une autre feuille bien blanche.

Oui cette année pas de couleurs informatiques, que du naturel 🙂

Crayonné de la première planche
Crayonné de la première planche

En attendant, je continue de dessiner mon histoire qui devrait tenir en deux pages, avec une chute humoristique (vu que c’est le thème de cette année).

Pour voir la mise en couleur des précédents épisodes, c’est ici :

 

Dessin de l’Abbaye de Valloires sous la canicule

C’est sous une canicule de plomb que je suis entré dans le Jardin de l’Abbaye de Valloires.

La climatisation naturelle de l’arboretum rend tout de suite évident qu’il n’y a rien de mieux qu’un arbre pour avoir de la fraicheur en été.

C’est la deuxième fois que je visite ce superbe jardin, mais cette fois j’ai pris un pass pour l’Abbaye. C’était également un bon choix car cet édifice est vraiment remarquable.

J’ai effectué un dessin de la façade donnant sur le jardin, celle qui est ornée d’un vieux poirier emblème du lieu.

Il sera sans doute mis en couleur plus tard, mais voici déjà le crayonné :

Dessin de l'Abbaye de Valloires

Aquarelle d’une pivoine

Cette aquarelle de Pivoine (Paéoniacées) a une petite histoire.

Je l’ai démarrée dans le jardin, croyant pouvoir terminer la mise en couleur dans la journée.

Comme je l’ai dit sur le blog de Kenza (Thé au Jasmin), j’ai sous-estimé la difficulté liée aux transparences et ombres propres de cette fleur.

La forme forme d’une pivoine ne se lit que grâce aux lumières.

Très rapidement, le soleil a bougé et plus rien n’était identique.
J’ai juste eu le temps de faire une petite photo, histoire de garder une documentation.

La fleur s’est fanée sans que je puisse la remettre dans les conditions d’origine : Fin de l’acte I

Pour me donner un peu de courage, j’ai été à la bibliothèque afin de voir comment les autres peintres avaient pu réussir cette diablerie.

Faire des natures mortes en intérieur évite les modifications de lumière, c’est le cas de nombreux tableaux ou on peut voir des pivoines. J’imagine les problèmes pour éclairer une pièce en lumière artificielle il y a 200 ans et plus.

Parfois l’utilisation du crayon de couleur permettait de renforcer des petits détails.

J’ai repris mon dessin avec de l’aquarelle en appuyant légèrement le crayon de couleur pour les ombres colorées, c’est effectivement sécurisant pour faire monter les tons.

Quand le crayon ne suffisait plus, j’ai rehaussé une dernière fois avec l’aquarelle.

Aquarelle de Pivoine
Aquarelle de Pivoine